19 juillet
Nous appareillons vers 9h30 et faisons route vers la magnifique baie de Despotikó, qui est en fait un immense bras de mer protégé du Meltem entre les îles d’Antiparos et Despotikó.

Nous avançons fort à la voile, au travers, dans un vent de 28/30 nœuds.
C’est l’occasion parfaite pour tester un nouveau « rapala » offert par Barracuda : le bateau file ses 7.5 nœuds, nous sommes sous le vent de Paros, et nous attaquons la remontée des fonds…
La ligne est mise à l’eau avec 200 mètres de fil.
Le cri aigu du moulinet en folie précipite les Barbares-Pêcheurs, j’ai mentionné Espadon
et Barracuda
vers la canne… Une prise !
Amarante rentre sa toile, passe au moteur et se laisse dériver sous le vent.
Dans une frénésie contrôlée, le fil est rentré, et l’épuisette présentée.

Le moment est grave et la coordination canne-épuisette cruciale : oh combien de thons, combien de maquereaux furent ainsi perdus !
Mais foin de ceci ici, sans souci : victoire !

Ayant saigné l’animal (le sang de thon est chargé des toxines de la chasse), nous reprenons la route, et mouillons Amarante dans l’eau turquoise de Despotikó ou attendent les gabians, qui ont senti la pêche.

En quelques coups précis, Espadon
tranche, dépiaute, débite, filète, et passe le relais à Barracuda
, l’autre spécialiste du couteau.

L’affaire se termine plutôt bien pour l’équipage, par un tartare barbare façon rage créole, accompagné de frites maison, et d’un vin rouge grec au titrage sympathique de 14°5 : un « mavro provato » ou « mouton noir ».


Το μαύρο πρόβατο
Quand tombe le soir, nous mettons l’annexe à l’eau et partons dîner à terre sur Antiparos.

Le ponton de pêche accueille l’annexe dans le clair de lune.

Et nous rejoignons la taverne « Zombos »

Fin de soirée et retour à bord…

20 juillet
Retour sur Paros, au mouillage de Paroikia, la capitale de l’île, où Espadon
et Barracuda
débarquent.
Τα λέμε ναυτικοί αδελφοί μου για περισσότερες περιπέτειες!
Au mouillage de Παροικία, le 20 juillet 2024
Caposud
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