2 septembre
Après avoir récupéré ma voiture à l’aéroport, je rejoins Kilada où je trouve le bateau en parfait état.
Presque parfait, car pendant le premier séjour à bord, en juillet cette année, mon ordinateur de bord a claqué, suite vraisemblablement à une surtension. Le fournisseur me l’a pris en garantie, et j’attends sa livraison au chantier à Kilada.
En fait, l’envoi va prendre plus de 15 jours car le fournisseur tergiverse et finalement livre un autre modèle, mieux en principe, mais plus cher que le montant garanti, évidemment.
Du coup je prends mon temps et savoure un mouillage tranquille, avec bricolage, musique et balades à terre.



5 septembre
Le temps se gâte et la météo annonce une tempête de sud.
Mon dîner avalé (Poulet sauté au massalé, riz blanc et rougail d’avocat).

L’orage s’abat sur Amarante dont j’ai heureusement allongé la chaîne à 50 mètres.
J’ai peu dormi, veillant les rafales à 45 nœuds et les mouvements du bateau.
Plus tard, j’apprendrai que deux voiliers ont pris la foudre cette nuit là sur rade, grillant leur équipement électronique.
6 septembre
Le lendemain matin, l’eau de la rade est pleine de boue, de bois flottés et de débris divers. Pas question de mettre le groupe ou le moteur en route.
J’attends donc sagement que le courant du large brasse l’eau de la baie.

7 septembre
La vie redevient normale et l’eau de la baie est suffisamment propre pour mettre l’annexe à l’eau et partir à terre récupérer mon nouvel ordi de bord.
Sa mise en place va m’occuper quelques jours.
Les couchers de soleil sur la baie sont redevenus calmes.

Ma prochaine virée se passe autour de Paros.
Les avitaillements faits, j’appareillerai pour Paros le 15 septembre pour y attendre mon équipage suivant : mes neveux et nièces.
Au mouillage, Kilada, le 14 septembre 2023
Caposud
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