S/Y Amarante

 

 

 

13 juin 2022 – Au mouillage à Paroikia, Ile de Paros

 

 

 

La nuit fut des plus calmes, et le sommeil réparateur.

 

En revanche, nous sommes réveillés le lendemain dès 8h au son de la sirène du premier ferry de la journée…

En effet, l’ile de Paros est une des îles des Cyclades qui connaît un des plus gros trafics de passagers.

C’est un vrai ballet tout au long de la matinée.

 

 

Après un déjeuner rapide (mais toujours excellent !), nous partons avec l’annexe pour une visite de la vieille ville de Parikià.

 

En premier lieu, nous faisons honneur à la basilique de la Panaghia Katapoliani (*), plus grand sanctuaire paléochrétien des Cyclades et troisième plus grand de Grèce.

 

(*) Caposud ne peut s’empêcher d’intervenir ici…

Panaghia (Παναγία)  en grec , c’est la Sainte Vierge. Littéralement, c’est la Sainte de tous les Saints : le centre de la dévotion chrétienne des grecs orthodoxes (95% de la population).

Katapoliani (Καταπολιανή) c’est « hors la ville » : c’est l’appellation originelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’intérieur est richement orné d’icônes, et on sent chez les fidèles, nombreux, une profonde dévotion.

 

On note avec plaisir que les touristes restent discrets, ce qui est loin d’être toujours le cas dans les lieus de culte….

 

 

La basilique ne se découvre qu’une fois franchie une enceinte blanche, assez uniforme, ce qui rend le contraste saisissant. L’édifice datant du IVè siècle, il est probable que cette enceinte vise à protéger la basilique de l’érosion, autant que du bruit de la cité.

 

 

 

Caposud me fait ensuite découvrir la vieille ville.

 

 

 

 

 

 

Toutes les maisons sont blanches à volets bleus… sauf quelques rebelles (on en a vu deux) qui ont opté pour de l’ocre rouge !

 

 

 

 

 

 

Nous sommes proches du point le plus haut de Parikia, et on voit au loin la baie dans laquelle Amarante est au mouillage.

 

 

Un passage par l’église Agios Konstantinos, qui regarde la baie.

 

 

 

 

 

Le bas de la vieille ville offre moins d’intérêt, car on n’y voit que des boutiques dont beaucoup se ressemblent, et où les touristes se pressent.

 

 

Après un détour pour compléter le ravitaillement, nous retournons à bord le temps de remplir les soutes…

 

Puis vient rapidement la question de savoir où dîner…

Premier élément de réponse : ce sera à terre.

 

 

Une fois l’annexe amarrée à quai commence l’examen des cartes proposées.

Le choix se porte unanimement sur celle du « Little Green Rocket », qui propose une cuisine aux accents asiatiques.

 

 

 

 

 

Carpaccio de betteraves en entrée et Chicken curry pour l’un, même entrée et Glassnoodle with prawns pour l’autre, le tout accompagné d’un vin rosé sublime, le tout dans un cadre élégant et un service soigné.

 

 

Soirée mémorable !

 

 

Au mouillage à Paros, baie de Parikia

le 13 juin 2022

 

Espadon