S/Y Amarante
Entre les iles privées de Petaloi et l’île d’Evia, les 29 et 30 mai 2021
29 mai
Nous avons passé la nuit au mouillage nichés entre quelques îles privées avec magnifiques villas les pieds dans l’eau, ports privés, vignes, oliviers et même chapelle pour couronner le tout ! Bref, tout le matériel nécessaire pour être bien à cet endroit‑là.
Il s’agissait précisément d’une crique entre les îles Xéro et Tragos. Très jolie, à l’abri du vent, et que nous découvrons à nouveau au lever de ce matin du 29 mai.



Nous reprenons notre navigation vers l’île d’Evia avec un vent modéré et une mer très calme, ce qui nous change des creux de 4 mètres que nous avions connus lors de notre virée de septembre 2020[1].
En fin de matinée, un promène-couillon-deux-places-probablement-allemand se prend dans notre ligne que nous avions laissé à la traîne dans l’espoir de pêcher notre repas de midi. Ce TBS[2] nous a embarqué tout le bas de ligne et le Rapala™ qui va avec…
« Quand ça change ça change, faut jamais se laisser démonter »[3] nous dit le capt’ain et le voilà qui nous prépare des carottes rapées aux oignons nouveaux et quelques steacks hachés arrosés de sauce soja, accompagnés d’une purée à l’huile d’olive et à l’ail nouveau qui nous laisseront sans voix, repus et prêts la navigation de l’après-midi.
Nous avons un bon vent arrière, nous naviguons au cap 301°, autour de 15/20 nœuds, ce qui nous permet d’avancer de manière assez confortable mais à une allure parfois irrégulière en raison des variations du vent.


Arrivée sur l’ile d’Evia dans le port d’Erétria pour le mouillage, malgré un vent autour de 20 nœuds et un peu de clapot, l’ancre fait tête rapidement et nous pouvons nous installer rapidement.
Nous mettons le moteur sur l’annexe et nous partons avec Espadon faire quelques courses au Kritikos du coin (chaîne de supermarchés locale).


En fait de supermarché, il s’agit plutôt d’une supérette qui possède néanmoins une bonne boucherie et quelques aliments essentiels pour la poursuite de note périple.
Ici, bas les masques, il est souvent autour du poignet, autour du cou ou encore autour du coude, ce qui donne un charme certain à la population…
Le retour des courses se révèle finalement assez délicat, nous avons 15 nœuds de vent dans le nez et une cinquantaine de kilos de ravitaillement, le tout avec un bon clapot.
Le vent finit par tomber et malgré le fait que nous soyons samedi soir la nuit est calme mais seulement à partir d’une heure du matin (heure locale du couvre-feu)…

30 mai
Ce matin, nous restons au mouillage sur Eretria en raison de quelques soucis administratifs liés au bateau mais que notre cher Caposud résout dans les meilleurs délais.
En effet, le cousin de l’oncle du beau-frère de la fille du neveu de la tante du shipyard de ΚΙΛΑΔΑ, un certain μένειςεκεί, nous débloque la situation dans la journée…
En attendant, il faut bien survivre dans l’épreuve qui nous assaille comme l’aigle sur sa proie.
Je m’y colle pendant qu’Espadon caresse les couverts.



Une bonne entrecôte doublée d’une saucisse de port grec (le T est d’importance) nous remet d’aplomb et nous font patienter la journée au mouillage d’Eretria en attendant notre départ du lendemain matin pour le pont de Χαλκίδα.
That’s all folks !
Au mouillage à Eretria (Ile d’Eubée), le 30.04.2021
Barracuda
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