S/Y Amarante
17 mai 2021
Ce vieil Espadon 
m’a rejoint à la maison hier soir.
Nous prenons la route à 04h30 pour rejoindre le port d’Ancône en Italie.
Il a fallu préparer les aspects administratifs du voyage:
Italiens :
– modulo_rientro_sintetico
– normativa_anti-covid_per_rientro_da_estero_09_01_2021_rev
Grecs :
Passenger Locator Form
Français :
Certificat de test SARS-CoV-2 par amplification génique (RT-PCR)
Procuration de vote pour que Macron ne passe pas.
Et les aspects techniques :
1 boite de 200 masques de couleur code hexa: #00000 (le virus est raciste).
Des supers sandwiches pleins dedans et tout ce qu’il faut pour ne pas contaminer les italiens.
Le périple fait 800 km, que nous avalons en 7 heures,
Haltes comprises…
Avec le meilleur plat culinaire français: œuf mayo…
Pour apprendre à l’arrivée que le ferry est retardé à 23h59 (si, si pas 00h00!).
Alors il faut attendre.
On ne se refait pas: nous allons visiter la cathédrale Saint Cyriaque d’Ancône (XIe siècle) perchée sur son roc.
Les reliques de Saint Cyriaque, évêque de Jérusalem en 323 et martyre, sont enchâssées dans la crypte de la cathédrale.
Le reste de l’après-midi se passe sur le port, au pied du célèbre lazaret, le « Mole Vanvitelliana ».
18 mai 2021
L’Europa Palace nous débarque à 01h00 à Patras, et là, c’est le cirque: croisement de camions et de voitures embarquant et débarquant, et le pire: touristes non munis de leurs documents de santé qui doivent se faire tester sur le vif, et bloquent ainsi toute la file sortant par la seule voie.
La route de montagne vers Kilada où se trouve Amarante est une hallucination de virages, d’odeurs de garrigue, de portées de renards qui se jettent dans les phares (très mignons, les filles…).
A 05h00, nous nous écroulons dans les bannettes d’Amarante.
Caposud
