S/Y AMARANTE

 

 

8 septembre 2020 – Arrivée à Milos

 

08h30.

 

Espadon   m’a laissé dormir, et j’en avais besoin. En pleine nuit, en effet, le moteur s’est arrêté.

C’est le genre d’évènement qui fait bondir le capitaine à la timonerie… ou « le skipper dans le cockpit », comme on dit dans notre langage dégénéré par la pollution linguistique anglo-saxonne.

 

J’ai pu le faire repartir, en jouant avec la commande moteur et la pompe de gavage.

Malgré le nettoyage complet de la caisse à gas-oil, le remplacement du filtre primaire, et de toute la tuyauterie, le moteur a toujours ce problème de stabilité de fonctionnement.

 

Au retour à Kilada, je devrai passer la pompe d’injection au banc d’essai.

 

 

10h00

 

Nous arrivons sur Antimilos, l’île qui « garde Milos à l’ouest.

L’île est tout à fait inhospitalière, et vu le vent soutenu de nord, je prends un sage « tour » vers le nord pour parer une dérive fatale en cas de panne.

 

 

 

 

Milos se profile, elle, sur l’avant.

 

 

 

 

 

Milos est une île volcanique des Cyclades dont le cratère a été envahi par la mer.

L’île possède des sources chaudes et une grande diversité de formations rocheuses. L’extraction minière (perlite, kaolin, bentonite…) qui date des Minoens (obsidienne), a contribué à l’économie de l’île, qui se trouve de ce fait moins dépendante du tourisme dans lequel d’autres îles se sont spécialisées.

 

 

11h30

 

Nous mouillons 35 mètres de chaîne devant le port d’Adamas avec un vent qui est monté à 28 nœuds.

 

 

 

 

Le reste de l’après-midi se passera à ranger le bateau et à la cuisine, dont la part de temps est importante à bord d’Amarante.

 

8 septembre 2020 

 

Au mouillage à Milos

 

Caposud