S/Y AMARANTE
17 juillet
17h00.
Nous arrivons directement au « Shipyard Basimakopoulos » à Kilada dans le Péloponnèse, après 2 500 km de voiture et une nuit en ferry en mer : impossible de ne pas aller voir le bateau immédiatement.

Les travaux commandés ont été faits : peinture des parties basses des deux mâts, des mécanismes d’enrouleurs, rehausse de la capote de cockpit, taud de protection des appareils de navigation, peinture des panneaux de parquet bleus en brun Amel, polissage des œuvres mortes et antifouling des œuvres-mortes.
Le bateau est magnifique.
Puis, nous rejoignons notre lieu de séjour à Porto Chéli : « Long View Appartments », des appartements en Air B&B au tarif raisonnable.
C’est situé en hauteur, avec une superbe vue sur la baie de Porto Cheli et une grande piscine…
Notre appartement a deux pièces, dont une qui fait salon/cuisine avec un canapé lit, que prend Turciopuce, et une chambre avec « king size bed », que le droit du Lion me fait attribuer…
18 juillet.
Turciopuce s’attaque au nettoyage complet de l’intérieur du bateau.

Cette année, il y a peu de poussière. J’ai fait mettre en place un taud de couverture de la plateforme du cockpit qui supporte les instruments de navigation et la descente vers le carré.
Dans la journée, je contacte tous les prestataires qui ont quelque chose à nous remettre, et moi à leur payer.
J’ai fait faire une inspection complète de gréement, et une révision des voiles chez Aegean Wings, une équipe de voiliers autrichiens. Christian, le responsable des travaux a un bateau, et il navigue : c’est un pro.
Dimitri le mécanicien me remonte mon propulseur d’étrave avec les pièces achetées chez Amel Hyères avant de partir. Il semblerait que tous les problèmes de trains d’engrenages que j’ai subis viennent d’une fatigue des vis de fixation de la capsule arrière qui sert de butée lors de la propulsion vers bâbord.
C’est une idée que j’ai eue, et dont j’ai parlé au technicien d’Amel Hyères, Laurent, qui m’a confirmé que sur des modèles anciens de SM 2000, ils effectuaient un reperçage des logements de vis.
C’est assez hallucinant à entendre, après 5 remplacements de trains d’engrenages pour un problème du même type.
Mais je prends ça comme une confirmation, et je fais percer à l’atelier « Takis » deux trous taraudés supplémentaires, et on mastique les vis anciennes au montage. Pour l’instant, ça tient.
19 juillet
Une demi-journée se passera à tuer les nids de guêpes qui ont envahi les « trous » : Deux dans la capote de cockpit, un dans l’enrouleur d’artimon, un dans chaque bôme, et un sous le davier d’ancre, et un nid de frelons dans le puits aux chaînes, que Turciopuce ira grâce à sa taille fine, déloger avec un sac en plastique et la main gantée… après asphyxie dudit nid au « Baygon »
20 juillet
Une journée pour mettre en place un ordi de bord dédié, auto-stabilisé en tension, un écran fixe, et un deuxième écran étanche en cockpit. J’ai maintenant MaxSea au cockpit, et je garde le vieux Furuno Navnet 2D comme répétiteur radar.

A midi, pour la pause déjeuner, nous avons nos habitudes chez « Costa Rica », une taverne grecque, comme son nom ne l’indique pas, où nous pratiquons notre grec, mais il faut insister pour que la serveuse ne parle pas anglais, et nous laisse le temps de chercher nos mots…

Pour les menus, c’est facile : Χωριάτικη σαλάτα (salade grecque) et κοτόπουλο σουβλάκια (brochettes de poulet).
Le soir, en rentrant à l’hôtel, le coucher de soleil sur la baie est toujours sublime.

22 juillet
C’est enfin la mise à l’eau.

Nous passerons l’après-midi dans le dock, ce qui nous permet d’aller faire un avitaillement, maintenant que frigo et congélo sont en marche.
En soirée, nous mettons Amarante au mouillage dans la rade de Kilada. Enfin libres !

Koilada, le 22 juillet 2020
Caposud
![]()