S/Y AMARANTE
13 juillet 2019
Nous appareillons tranquillement, comme il sied à des rovenains en vacances, en mer, qui plus est. Direction l’île de Sikinos, au sud de Paros, que j’ai bien aimée.
L’île est toute petite, son port et son quai minuscules, et seuls quelques touristes grecs en mal d’authenticité insulaire y viennent. Il n’y a pas d’hôtel, deux supérettes, et une station-service-location de voitures. Quelques restaurants, cependant.
Nous arrivons à Skalà, le petit port de l’île vers 15h00.
Heureusement, il n’y a pas de bateau au mouillage, et nous nous plaçons au centre de la petite baie.
Toute petite baie…
Le temps est calme. Malgré sa situation plein sud, ce mouillage n’est pas tenable par Meltem.
Nous filons à terre pour une première exploration.
Nous louons une voiture à Giorgos, le patron de l’immanquable boutique.
Pas d’essence dans le réservoir : on paie au retour. Les voitures sont grandes ouvertes, et… propres.
La fille du loueur vient nous ouvrir la station-service, puis nous faisons les courses à la supérette de la femme du loueur. Circuit court, tout en liquide, même la Mythos à la bouteille pleine de givre (παγωμένη μπίρα = bière glacée), servi dans un verre givré qui se boit à l’ombre…
Direction la Chora (η Χωρα = la ville, ou le pays : c’est un mot fort qui désigne la capitale d’une île). Là, on contemple…
Jusqu’au coucher du soleil…
Pour ensuite rejoindre la « taverna » qui va bien.
14 juillet 2019
La nuit au mouillage est tranquille, avec l’alarme de mouillage qui sonne quand même trois fois, du fait de l’évitage d’Amarante sur sa chaîne.
Aujourd’hui, nous refaisons une ballade dans la chora.
Petite halte au bistrot du port après avoir rendu la voiture, pour un slouvaki de poulet…
Bain rituel, et soirée tranquille.
Au mouillage, Sikinos, le 14 juillet 2019
Caposud
