Du 10 au 16 septembre 2018 – Athènes – Paros – Koilada_1

 

S/Y AMARANTE

Athènes – Paros – Koiladia 2018

 

10 septembre

 

C’est difficile de repartir quand on a pris le rythme des vacances en famille… Mais il​​ faut​​ assurer le programme prévu pour Amarante et pour son Captain : 3 semaines en solo​​ avant de mettre le bateau à sec au chantier Basimakopoulos de Koiladia.

Les réservations ont été faites depuis la maison pendant le mois d’aout : le chantier nous attend pour le 28 septembre.

Aegean Airlines m’emmène donc en direct vers Athènes. Le taxi, réservé à l’avance me conduit rapidement à Perama ou se trouve Amarante. Le chauffeur est un ancien de la marine grecque : il me fait passer par le fond de la rade de Perama ou est stationnée la flotte grecque d’Athènes.

Appel sec du patron qui demande des​​ comptes au chauffeur sur le trajet qu’il suit… C’est en grec, mais ça pète en grec aussi.​​ 

Dimitri s’en sort apparemment sans encombre, et il me dépose au chantier Tsagarinos.

 

 

 

 

Je retrouve Michel, le patron du chantier et ceux de l’équipe avec​​ lesquels j’ai sympathisé : Leftiris, Michaël.

Et Amarante, bien rangé dans sa travée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les formalités de sortie faites avec Michel, il est décidé de mettre le bateau à flot demain matin. Je m’installe à bord, et pars faire quelques indispensables courses de subsistance (oignon, ail, vin, plus quelques comestibles pour accompagner…) et boire un Freddo Cafe, le délicieux café glacé que les grecs boivent à longueur de matinée.

 

 

11 septembre

 

Le chantier s’éveille tranquillement vers 09h00 (ils étaient là​​ dès 08h00, mais le freddo café du matin dure un peu).

Le travelift glisse ses sangles sous la coque d’Amarante.

 

 

 

 

 

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​​ Lefteris ​​ ​​​​ 

 

 

 

 

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Michel, le Boss

 

 

 

Mise à l’eau.

 

 

 

 

 

 

 

Et appareillage.

 

 

 

 

 

 

 

On laisse un bout​​ d’histoire, ici à Perama : rencontres, gros travaux, le grand incendie de juillet, la vie sur le yard en juillet avec Turciopuce…

 

Cap sur Athènes, puis le large.

 

 

 

 

 

 

Je me dirige vers Paros, ou je compte séjourner, avec quelques escales en route, avant de gagner la baie de Koiladia pour l’hivernage d’Amarante.

 

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J’ai le temps, donc je décide de faire de courtes traversées, et de fréquents mouillages. Ce soir, je décide de m’arrêter dans la baie d’Anavyssou, protégée du Meltemi (vent dominant de NNE), qui tout en faisant route, s’est établi à 15 nœuds. La baie se situe une heure avant le Cap Sounion qui marque le sud-est de la côte continentale de l’Attique.

 

 

 

 

Le site n’a rien d’exceptionnel. Le fond est un mélange de sable et de roches, et​​ l’environnement est peu attirant.

 

 

12 septembre

 

La nuit a été calme. J’appareille vers 09h00 pour l’île de Kythnos et laisse derrière moi Anavyssou, sans regret.

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu après le départ, le Meltemi monte à 18 nœuds à l’abri de la côte et je me prépare à du vent fort en mettant en route vers le cap Sounion et Kythnos.

 

 

 

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Après le cap Sounion, on entre dans le régime de vent des îles : vents de nord-nord-est ou nord-ouest dominants de 25 à 35 nœuds, avec des effets d’accélération dans les​​ détroits et aux passages des caps, et vents catabatiques. Heureusement, la mer est peu formée entre les îles.​​ 

On doit adapter son programme à la météo. Naviguer avec des contraintes de temps ou de lieu n’a jamais été une option de bon marin.

 

Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.​​ Sénèque.

 

Le cap franchi, je réduis la toile sur les trois voiles : le vent est à 20 nœuds par​​ le travers, et Amarante marche 8,5 nœuds.

 

 

 

 

 

 

La traversée vers Kythnos est rapide, dynamique, et Amarante et son pilote gèrent parfaitement les creux de trois mètres qui se sont formés.

A l’arrivée, le vent est à 35 nœuds, il est temps de chercher un​​ coin pour se reposer…

 

 

 

 

 

Je mouille dans la baie Apokrieosi au nord de Kythnos, déjà utilisée lors d’une escale en juillet.

 

 

 

 

 

Le changement de régime de vent et de mer est comme d’habitude une jouissance…

 

 

 

 

 

 

Après rangement du bateau et​​ bain, je me prépare un poulet au miel – riz pilaw, et me cale devant un film.

 

 

 

 

 

13 septembre

 

Ce matin, j’appareille pour le port de Merikhas, dans la baie adjacente, histoire de faire un complément d’avitaillement, un peu succinct à Perama.

De nombreux bateaux de location se mettent à quai autour de moi dans l’après-midi. Des allemands, principalement. Plutôt calmes ceux-là.

 

« Rien ne nous est plus utile que de vivre tranquille, de parler peu avec les autres et beaucoup avec nous-mêmes. » Sénèque.

 

Je m’installe pour deux jours, et loue un quad. Je n’avais jamais circulé dans cette île. Je la découvre très étendue et variée. Très sèche aussi bien​​ sûr mais relativement boisée.

 

 

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16 septembre

 

Le temps est au beau. J’appareille et met le cap sur l’île de Paros.​​ 

La traversée se fait à la voile sous 25 nœuds de vent au près.

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A l’arrivée, je mouille Amarante sur 6 mètres d’eau, avec 30 mètres de chaine. Le fond est vaseux : ça tient tous les vents.

 

 

 

 

Il y a peu de bateaux dans la rade et je goûte la tranquillité du mouillage ou je vais rester une​​ semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au mouillage à Paroikia, Ile de Paros

Le 16 septembre 2018

 

Caposud

 

 

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