Du 17 au 22 juillet 2018 – Athènes – shipyard à Perama

 

S/Y AMARANTE

 

17 juillet 2018

 

Départ de Profitéole et Kalimera vers Marseille.

 

 

 

 

 

 

 

18 juillet

 

Nous passons la journée à rechercher un chantier et un atelier qui puisse accueillir Amarante qui a bien besoin de soins :

  • Propulseur d’étrave HS
  • Fuite d’huile détectée à la manœuvre d’arrivée par le boat man de la Marina
  • Parc de batteries fatigué
  • Eclat sur le bord de jupe arrière
  • Antifouling complètement usé sur le safran qui montre sa sous couche grise.
  • Pupitre de contrôle du pilote Raymarine HS.

 

La Marina nous conseille de contacter Remora, un atelier polyvalent spécialisé dans le yachting.

Nous appelons son directeur, Panos qui nous rejoint à bord en soirée. Il peut organiser tous les travaux, et il nous trouve un yard : le chantier Tsagarinos, basé à Perama, le tout pour un montant très correct.

 

Le soir, le yard Atlas, proche de Tsagarinos nous accueille juste pour la nuit. L’accueil est impeccable, avec la gentillesse grecque en plus : on nous branche l’eau et l’électricité, et nous sommes même amarrés sur pendille.

 

 

 

19 juillet

 

Tsagarinos nous accueille ce matin, et nous faisons la rencontre de Michel et Michaël, les patrons. La encore, quelle courtoisie et quelle qualité de matériel et de service !

 

 

Le portique « travelift » de 140 tonnes possède huit palans à sangles, ce qui garantit le parfait réglage du levage. Celui-ci est étudié sur les plans Amel, avant l’opération.

 

 

             

 

 

Le calage est soigné.

 

 

La coque est propre, on ne passera donc pas de jet à haute pression, par contre, la peinture du safran a été bâclée au dernier carénage à Marseille-Corbières, et il faut le reprendre.

L’atelier Rémora est là : on met au point les travaux avec Panos et son équipe. Les travaux débuteront demain.

 

A Perama, on est au cœur de la cité industrielle du Pirée : il y a au moins 20 chantiers navals qui offrent des services au yachting, et quelques-uns plus gros qui opèrent les grands navires.

 

 

 

 

Du haut d’Amarante, on a une vue sur les chantiers en enfilade, sur chacun des deux bords : c’est plein de bateaux, et on nous a expliqué que c’était la basse saison… impressionnant.

 

Ce soir, au cœur du quartier populaire, ce sera ambiance grecque absolue : cuisine, musique, langue…

 

 

 

 

 

        

 

 

20 juillet

 

Les démontages ont été fait en moins d’une heure, après une petite discussion avec le contremaitre atelier sur les méthodes de montage, avec le chef des travaux de coque pour l’étendue du travail, le prix et ses modalités de paiement.

Les conditions sont telles que je décide de faire faire un polissage de coque.

 

A bord, la vie s’organise sous une chaleur de plomb fondu.

Il n’y a pas de vent et les après-midis sont pénibles. D’ailleurs les ouvriers travaillent entre 07h00 et 14h00 et le shift d’après-midi est payé en overtime.

 

Donc le matin, petit déjeuner à terre à la fraiche.

 

 

 

A midi, ce sera restaurant climatisé, et le soir, nous oserons un dîner à bord, sous les éclats des projecteurs du chantier, dans une atmosphère rafraichie par la nuit à seulement 30°C…

 

Il n’y a qu’une salade de riz qui puisse passer dans ces conditions, plus quelques litres d’eau, et quand même un p’ti Ouzo…

 

 

 

 

21 juillet

 

Tant qu’à mourir de chaud, autant le faire en se promenant.

Nous prenons un taxi en fin de matinée pour la « Plaka », le marché romain, bien connu pour ses boutiques à touristes, et ses restaurants de cuisine grecque traditionnelle.

 

Nous sommes dans la vielle ville, au pied de l’Acropole, et, nous jouons les touristes.

 

 

 

 

Notre découverte en Grèce : le cafe fredo : espresso sucré, monté en mousse dans de la glace pilée.

Ça rend euphorique…

 

 

                                          

  

Guidés par notre chauffeur de taxi, combinard et débrouillard, nous faisons une halte au retour au marché aux voleurs, en recherche d’un taud de soleil genre filet de camouflage du désert.

On nous en présente deux, trop chers et trop verts. Tant pis, on aura encore chaud un moment. 

 

En plus le quartier craint un peu…

 

 

 

Quand nous rentrons, l’hélice est en place, et le propulseur prêt à être remonté.

Les travaux de coque sont pratiquement terminés.

 

Il faudra attendre la semaine prochaine pour les batteries et la commande de pilote, mais on nous met à l’eau après-demain lundi 23.

 

Athènes,

Tsagarinos Shipyard,

le 22 juillet 2018

 

Caposud

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