8 et 9 juillet 2018 – Athènes – Kéa

 

S/Y Amarante

 

 

 

 

 

 

08 juillet 2018

 

Coucou tout le monde ! Je suis de retour ! Et oui, une fois de plus fidèle à mon poste, et fière de l’être, me voici, Turciopuce   , au clavier de ce blog.

 

Nous sommes arrivées hier soir vers 22h à l’aéroport Eleftherios Venizelos d’Athènes (je vous épargne l’orthographe grecque de ces mots, qui, pour nous français, est quelque peu hermétique).

Ah ! enfin le pays d’Achille, de Patrocle et d’Hétéroclite !

 

Quel bonheur de découvrir pour la première fois ce pays empli de mythologie, d’histoire, de bagages en retard et de tant de péripéties vécues par les capitaines si connus tels que Périclès, Ulysse, et Capo Sud ! Tant de marins guidés par Poséidon (et Dionysos… hum hum, pardon) par-delà Charybde et Scylla (mais faut pas passer les colonnes d’Hercule hein les p’tits gars ?

( D’ailleurs tu nous la fais quand ta transat’ Capo ? 😉 )

 

Bref, sur ces bonnes paroles, commençons par le commencement.

Nous accueillons ce soir, dans notre équipage de plus en plus conséquent (faudrait mater les mutineries captain !), notre chère Kalimera , ou Καλημέρα, signifiant ‘bonjour’ en grec, mot qu’elle m’a elle-même enseigné.

Vers minuit, nous arrivâmes au port du Pirée, ce qui ne donne pas vraiment d’indications étant donné que ce port antique compte huit marinas différentes.

Depuis l’Antiquité, ce port relie Athènes aux autres puissances commerciales telles que Carthage, Rome, Massalia ou encore Genève.

 

 

Le captain et Amarante nous attendaient à la marina de Flisvos au poste B391, et le soir-même nous dormions comme des pierres antiques grecques.

Le lendemain, après une petite séance photo de cette même marina…

 

 

 

…départ à 11h (heure grecque !) et nous voilà partis en pleine mer Méditerranée.

Destination : l’île de Kéa.

 

 

 

Le mer, elle nous attendait telle un lac, ou presque, avec un petit vent annonciateur de la sortie des voiles.

 

 

 

 

 

Et Profitéole, fidèle à elle-même, profite d’Éole…

 

 

  

 

 

 

L’eau couleur azur courait le long de la coque, tandis que des milliers de dauphins d’écume jouaient dans les vagues, et que le monochrome indigo d’un ciel sans nuage laissait filtrer les rayons brûlants du soleil méditerranéen…

 

 

 

 

 

Ah non loupé… Deso, ça, c’est Paris ^^

 

 

 

C’est mieux non ? 😉

 

Nous sommes donc arrivés dans un fantastique point de mouillage ! Une perle, un bijou !

 

 

 

 

 

Des grottes ! Génial pour y aller avec l’annexe… haha. NOPE !

Ce ptit prop’ ça faisait longtemps qu’il n’avait rien dit dites donc !

Ni une, ni deux, ce petit rigolo nous amuse une fois de plus de l’un de ses tours fantastiques : une ELAH (Explosion Littérale de l’Axe de l’Hélice).

  • ELAH ! Tu vas te calmer ?

(Pardon…)

 

 

Donc, sur ces entrefaites, notre cher Capo Sud nous largue Kalimera et moi-même ainsi qu’une bouée du nom d’Omer (il paraît qu’elle a fait une sacrée Odyssée)  à l’eau afin de se rafraîchir avant de repartir.

En effet, le mouillage était impossible sans propulseur d’étrave, nous étions contraintes de nous baigner à la dérive, retenues par une amarre.

 

 

 

Peu après, nous continuâmes notre chemin vers l’île de Kéa, près de laquelle nous devions mouiller par la suite.

 

Pendant ce périple, nous passâmes devant un petit temple d’Apollon du Cap Sounion, le dieu du Soleil, de la poésie, de la musique, de la beauté, des arts et j’en passe (plus de 5 en 1, meilleur que la lessive Ariel), ruine de l’ancienne civilisation grecque.

 

 

 

 

Bientôt nous allions arriver.

Le voyage aura duré six heures en tout, et vers la fin, il se fit plus compliqué, dû à la mer qui s’était formée. Les creux n’étaient pas très grands, un mètre cinquante tout au plus, mais le fait de prendre les vagues par le travers était assez pénible.

Et cette crique, à l’abri de la houle… une merveille je vous dis !

 

 

 

 

 

Ravivifiés par un SCHPLAOUUUF ! commun, nous avons décidé de manger à terre, ah ! quelle belle étape pour couronner une journée si parfaite !

 

 

                                                                                               

 

 

En fait, peu après le début du dîner, un nuage noir se déplace vers nous (nous mangeons à l’extérieur…), un petit vent se lève et CRAAAAC ! un éclair déchire, zèbre, tigre, tout ce que vous voulez… le ciel.

 

 

 

 

 

Les tables se vident dans la panique,

 

 

 

 

 

Bref, autant dire que ni une, ni deux, nous payons l’addition, et fonçons vers l’annexe à deux cents mètres de là, de nuit, avec le vent dans le nasal.

Remontée hélico resto sur l’annexe, ptites vagues dans le nez encore, (Cyrano ne m’en veut pas), puis traçage vers le bateau sur lequel nous arrivons trempés comme des soupes au nez… au lait.

Ainsi se termine notre première journée à bord.

 

 

 

09 juillet 2018

 

Ce matin, ptit lever tranquillou vers dix heures pour Kalimera et moi-même (c’est les vacances hein !).

Dès le matin, notre cher Capo Sud entame les réparations du propulseur d’étrave, pensant qu’il s’agissait d’un problème courant, comme une vis mal vissée ou quelque chose de ce genre. Le démontage commença donc :

 

 

Grâce à un bout attaché à une espèce d’obus en bois relié au propulseur (ça fait beaucoup je sais), le capitaine a pu remonter tout cet attirail sur le pont. J’avais pour mission de tenir ce bout du haut du pont, afin de ne pas laisser couler le prop’ dans les eaux ténébreuses.

 

 

 

La journée se résuma à ces réparations, qui malheureusement furent infructueuses.

L’engrenage du propulseur lui-même était endommagé :  les réparations à bord étaient impossibles.

La journée se termina donc sur un petit dîner bien simple et bien bon comme on les aime.

 

Je laisse donc la plume à Profitéole, qui vous contera la suite de cette aventure.

 

Au mouillage à Kéa , Baie de Vourkari

Le 9 juillet 2018

 

Turciopuce

 

 

 

 

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