S/Y Amarante
Dimanche 1er juillet 2018
Parmi les nombreux avantages à passer la nuit au mouillage, c’est que l’on est rarement déçu par le paysage au réveil…
Nous sommes dans la baie d’Ornos.

Le temps d’un petit déj’ et nous sommes en route (avec l’annexe) pour la location de 2 quads qui ne seront finalement que 2 pétrolettes à 2 roues.
Direction la vieille ville de Mykonos, pour une visite rapide, le but de notre escale étant principalement de trouver un poste à quai à la marina, afin de ravitailler Amarante en eau et recharger les batteries du bord.


Ambiance particulière à Mykonos où la concentration de touristes est assez forte et dénature l’exotisme du lieu.
Petit tour sur les hauteurs de la ville,

Et retour à Ornos : il est temps de rejoindre la marina de Mykonos où l’on nous a promis une place hier après avoir été refoulés à notre arrivée sur l’île.

Quelques minutes plus tard, le bateau était prêt pour la mise à quai, mais lorsque nous nous sommes présentés à l’entrée de la marina, même refus qu’hier : « Marina is full… »
A voir le nombre de postes à quai libres, c’était difficile à croire…. Peut-être qu’un peu de lubrifiant pour la patte du préposé aurait pu régler le problème.
C’est donc assez mécontents que nous avons remballé défenses, amarres, et ancre et filé en direction de l’île de Syros à 3 heures environ de navigation.

Mer très calme, peu de vent et grosse chaleur.
Surprise agréable au port d’Ermoupoli : nous sommes accueillis avec le sourire et beaucoup de gentillesse, et notre manœuvre de mise à quai n’est qu’une simple formalité.
Le manager nous indique que la manœuvre des ferries crée un peu de mouvement dans le bassin, mais sans plus.
3 heures plus tard, un ferry est entré dans le port, a fait demi-tour pour se mettre à quai par l’arrière, et tout cela à toute vitesse, provoquant deux minutes après un véritable tsunami parmi les bateaux de plaisance alignés à l’autre bout du bassin, dont Amarante bien entendu.

Dans la bataille, la coupée d’Amarante a perdu une (dent) roulette, mais on aurait pu s’attendre à pire…
Le plan du soir, c’était un restau sur une hauteur de la ville, mais compte tenu des circonstances, nous avons maintenu l’idée du restau, mais sur le quai, à quelques mètres du bateau.
Nous passerons une nuit tranquille : les ferries n’escalent pas la nuit.
Ermoupoli, le 1er juillet 2018
Espadon
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