7 juin 2018 – Paros (Naoussa) – Sifnos

 

 

S/Y AMARANTE

 

7 juin 2018

 

Après un bon dodos (prononcer « dodoss », à la grecque) à la marina d’Naoussa puis quelques coursos (même remarque que précédemment) à la supérette du coin, nous appareillons pour Sifnos. Au moteur car vent soit aux abonnés absents, soit de fassos…

Mais un ciel bleu azur et une mer d’un bleu…bleu (mais vraiment plus bleu que bleu, peux pas mieux dire) nous accompagnent tout le long de la traversée ; donc toutos va bienos à bordos, équipage heureux !

Vers midi, nos gorges étant un peu desséchées, nous prenons un petit mouillage dans une baie bien abritée avec une eau cristalline (mais bleue aussi !).

 

 

 

S’ensuivent une baignade merveilleuse avec une démonstration de plongeon de haut vol du capitaine, une caïpirinhia bienvenue et des darnes de thon grillées, pêchées et préparées par Chief cook Caposud, que même en y repensant j’en ai la larme à l’œil, con !

 

 

 

 

Nous levons l’ancre (après avoir bien levé le coude !) en début d’après-midi puis cap à l’ouest pour Sifnos, avec un vent toujours dans le teston (grrr !).

 

Caposud a repéré une petite crique sur la carte qui semble prometteuse.

Vers 18h nous embouquons l’entrée de ladite crique et nous restons scotchés par la beauté du site (encore plus beau que la Tour Eiffel !) : un seul voilier au mouillage, qui n’a d’ailleurs pas l’air ravi de notre arrivée (on le comprend), un petit village bien typique de carte postale et une eau transparente.

 

Le bleu et le blanc se disputent la primeur des teintes sous-tendues par les tâches vertes des oliviers et des tamaris. Sans parler de la petite plage au fond de la crique.

 

Plus beau tu meurs ! Bref un petit coin de paradis ; on place la barre bien haut pour ce début de croisière.

 

 

 

 

 

 

Re-baignade dans cette eau unique par sa clarté (j’insiste un peu trop là, non ?).

Tout simplement divin (si, si !). Mais tant d’émotions ont de nouveau asséché nos gosiers (c’est assez bizarre ce phénomène d’évaporation) et un ouzo glacé s’impose afin de corriger ce dysfonctionnement.

 

Une fois cette formalité exécutée, nous grimpons dans l’annexe pour rejoindre un petit restaurant bien sympathique, au bord de l’eau, où nos papilles gustatives prendront un aller simple pour le paradis avec toutes ces spécialités de la gastronomie hellénique (ta mère ?).

Après bien sûr, un test comparatif entre l’ouzo d’Amarante et l’ouzo du resto (pas pu les départager, faudra recommencer le test !).

 

 

 

 

 

Retour à bord, dans un calme absolu, pour un dodos bien méritos. Et ainsi s’achève cette bien belle étape, riche en émotions.

 

PS : faut vraiment que je regarde sur Google l’explication de ce phénomène d’assèchement des gosiers dans les Cyclades…ça me tracasse.

 

 

Sifnos, le 07 juin 2018

 

Oltogether

 

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