3 juin 2018 – Serifos

S/Y AMARANTE

Le port de Livadhi à Serifos a été considérablement réaménagé en 2015 par Ergomare, une société de GC maritimes grecque.

A ce jour, le plan du nouveau port ne figure toujours pas sur les mises à jour de mon éditeur de cartes électroniques.

Une jetée du large a été construite, et l’ancien quai avancé pour offrir quatre mètres de tirant d’eau dans tout le port.

Photo : www.noonsite.com/

Les postes sont munis de pendilles et de bornes d’eau et électricité non alimentées.

Protection parfaite une fois amarré, sous des rafales à 35 nœuds.

08h00.

Le temps de boire un jus de fruit, nous quittons Serifos rapidement, dans une accalmie de vent à 15 nœuds.

La manœuvre de sortie est plus aisée : tout larguer derrière, laisser Amarante avancer sur la pendille et se mettre dans le lit du vent, puis avant demi et barre à droite, aidé par le propulseur, pour débouquer les jetées du port.

A la mer, c’est musclé.

Nous mettons à la voile, et enfin Amarante peut s’exprimer, sous voilure réduite, au près, à 7,5 nœuds.

La vidéo est filmée par Loptimist, dont on reconnait le style. Le montage est deCaposud.

 

 

Nous virons la Pointe Korasas, tout en grattant un genre Dufour Grand Large, assez anglais, plutôt rapide, mais pas suffisamment.

Nous lui « mettons » deux milles à l’entrée de la Marina de Naoussa.

Bien nous en a pris, car après un premier essai sur un poste du quai principal, ou Amarante proteste en touchant le fond avec sa quille (tu en ferais autant, toi…), nous prenons le dernier poste de la digue du large, tranquille, spacieux, avec eau et électricité proches.

La joie étreint Loptimist qui fixe l’instant sur un de ses outils de communication préférés.

L’Anglais battu (un anglais, quoi), entrera peu après nous et testera lui aussi le grattage de quille avant de se caler en fond de darse.

Dans l’après-midi, Nemo   et Loptimist     partent en ville pour une promenade :

Tandis que Caposud fait la connaissance de notre voisin turc, Memduh.

Quand on voit son bateau, on sait qu’il est marin, Memduh : « Papalina » (la petite sardine en turc) est dans un état impeccable.

Nous échangeons des infos sur les bons mouillages et coins de pêche respectivement aux Baléares, ou il va, et dans les Cyclades ou nous allons.

Il me fait promettre de le contacter si je navigue en Turquie. Pourquoi pas ?

Il sera malheureusement remplacé par une barcasse de location pleine de franchouillards à la voix haute au moment ou j’écris…

Pour notre dernière soirée en équipage, nous dînons de mézzés joliment cuisinés dans un restaurant de rue (la place pour 3 tables en salle, 25 tables dans la rue…) : le Kafenio Palla Agora.

Le kρασί, l’oύζο, et le τσίπουρο (*) coulent à flot et réjouissent notre intellect, souvent en surchauffe pendant ce voyage.

(*) Le vin, l’ouzo et le tsipouro (sorte de grappa grecque)

La ville vit dans la rue, dans ce pays : il y a du monde, et des boutiques et restaurants ouverts jusqu’à minuit au moins.

Bon voyage, les amis, et à bientôt.

Serifos, le 3 juin 2018

Caposud

 

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