S/Y AMARANTE

 

 

2 juin 2018

 

Le vent restant soutenu, Caposud capite et nous décidons de passer la journée à LIVADI, charmante bourgade de l’ile de SERIFOS.

Nous avitaillons et nous promenons.

 

 

 

 

Un seul hic : pas de raccordement possible au réseau électrique à terre, et pas d’eau non plus.

 

 

 

 

Il nous est conseillé de guetter un petit homme bleu en trottinette qui devrait passer pour éventuellement le héler et profiter de son tuyau qu’il fait jaillir de la trappe sur le quai d’en face.

 

 

 

 

 

 

 

La quête de l’eau est lancée ; nous arrivons bientôt en bord de plage au bout de la baie, le pas encore assuré mais la gorge sèche.

Une taverne ambiance lounge nous fait nous asseoir et commander de l’eau – de l’ouzo ? – de l’Uzo (sans o).

 

 

 

 

 

 

Loptimist   profite de cet instant de sérénité pour narrer une fable de la fontaine africaine, dont nous vous livrons l’extrait (prendre l’accent Ivoiro-Gabonais pour un rendu fidèle) :

 

« Dans marigot, y a pitit chose on ‘pelait lui Crapo – c-r-a-p-o.

Façon y saute, on dirait Bob Beamon, champion américain de triple saut.

Soudain, y vit Bœuf façon là, ziiikéééé, l’affaire est grosse ça !

Pitit Crapo y commence à gonfler, gonfler, gonfler, jusqu’ààààààààààààà y pété net !!!! claqué mort !!!

Aie Papa tu dis quoi ?!!! »

 

Subjugués,nous enchaînons les verres d’…o !

 

 

Puis nous décidons de rentrer savourer un bon morceau de thon. C’est une vision d’horreur – surréaliste – sur l’eau, qui nous attend :

 

Un catamaran d’Autrichiens s’est mis en vrac et menace Amarante et le bateau de Pierrot, un voisin généreux et bienveillant qui ne bouge plus depuis 2 semaines – trop de vent, et pas grave s’il n’y a pas d’eau.

  

 

  

 

         

 

 

   

 

2 heures plus tard, 6 Autrichiens sont sauvés, 2 bateaux épargnés, grâce à l’intervention de pas moins de 6 français et du plongeur Grec ayant libéré l’ancre autrichienne de notre pendille…

 

 

 

Nous pouvons enfin déjeuner

 

Il est 16h30.

 

Puis c’est la glande, la sieste, le blogage,… nous vaquons comme des terrestres exténués par tant d’efforts.

 

Nous nous auto-récompensons le soir même par un superbe repas dans un vrai bon restaurant.

Il est tard, au dodo.

 

Serifos, le 02 juin 2018

Loptimist