1er juin 2018 – Aigistri – Serifos

 

S/Y AMARANTE

 

1er juin 2018

 

Le jour se lève sur l’île d’Agistri.

L’équipage découvre la beauté sauvage de la crique dans laquelle Amarante a jeté l’ancre la veille au soir. L’ancrage est assuré par un bout amarré à terre, gage d’une nuit tranquille même en cas de caprices d’Eole.

 

 

 

 

L’on s’ébroue rapidement dans une eau limpide puis en route.

Au programme, une longue ligne droite d’une dizaine d’heures au milieu d’ilots sauvages de plus en plus arides et désertiques à l’approche des Cyclades.

 

A midi, petite pause abritée derrière l’ilot Saint Georges, aussi sec que les gosiers de l’équipage et hérissé d’éoliennes, cette merveille de technologie écologique et esthétique.

Une stricte procédure d’arrivée est respectée : apéro, bain, déjeuner.

 

 

 

 

La route reprend.

 

Une petite nostalgie s’invite au souvenir du thon dont les préparations Caposudesques ont donné de mauvaises habitudes à nos papilles.

Loptimist , frétillant à l’idée d’une possible prise, propose une solution géniale et aussitôt dit, aussitôt fait, la ligne est remise à l’eau.

Après quelques heures de traine, le sifflement caractéristique de la ligne qui se dévide à toute vitesse fait bondir Loptimist qui entame un combat épique contre une bête des profondeurs dont les ardeurs démontent le porte canne.

 

 

 

Caposud   arrive à la rescousse avec une épuisette de bonne taille mais la suite montrera qu’il a été un peu timide.

 

 

 

 

 

Il se jette à son tour dans la bataille.

 

 

 

 

 

Les efforts d’Optimist et Caposud payent et un thon jaune de belle taille (genre style 25 kg) est amené sur le pont.

 

Caposud retrouve ses instincts de pâtissier avant de dépecer l’animal en darnes d’au moins un kilo chacune.

 

 

 

 

 

Une fois l’ensemble au frais, Amarante reprend sa route car la pêche nous a un peu dévié du droit chemin.

 

 

 

 

 

 

Finalement, Serifos s’approche ou plutôt, c’est nous qui bougeons, et donc… alors que le soleil décline.

 

 

 

 

Au sud de l’ile, un vent catabatique nous surprend avec des rafales à 35 nœuds.

 

 

 

 

 

A l’arrivée, nous trouvons un petit port, charmant et vide dans lequel Amarante s’amarre sous les rafales traversières, avec l’aide de Pierrot, un truculent voisin de ponton.

Pierrot se verra gratifier d’une belle darne de thon…

 

L’équipage se remet de ses émotions dans la taverne la plus proche, avec un bel assortiment de mezzés, dont le fameux et incontournable poulpe grillé.

 

 

 

 

Puis, ce fut la fin de cette belle journée – à moins que ce soit déjà la suivante -, avec un petit Limoncello dégusté sur le pont pour l’immortaliser.

 

 

Serifos, le 01 juin 2018

Nemo

 

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