31 mai 2018 – Corynthe – Aigistri

 

 

S/Y AMARANTE

 

31 mai 2018

 

Ce matin, tandis que le soleil commence à inonder la baie tranquille, nous appareillons de Trizonia, cet endroit hors du monde.

 

 

 

 

 

Après 6 heures de navigation, Amarante se présente aux jetées de l’entrée Ouest du Canal de Corinthe.

 

 

Sur le canal 11, les pilotes nous informent que nous pouvons passer dans le quart d’heure qui suit. Chance que le navire anglais que nous avons gratté en route ne partagera pas : il devra attendre le convoi suivant.

Pourtant, son anglais était parfait à la VHF.

La navigation dans le canal, de 30 mètres de large, est délicate, avec des effets de courants et de coins d’eau, dûs aux remous des bateaux qui nous précèdent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les formalités de sortie du canal étant faites, nous achetons 200 litres de carburant à un avitailleur qui nous offre ses services. Surprise ! Le Gas Oil est à 1,43 Euros, pour 1,83 à Lipari !

Liparien, j’aime ton île mais tu es filou-filou.

 

En sortie de canal, nous mettons le cap sur l’île de Poros, et décidons de nous octroyer un arrêt baignade en route.

La baie de Megàlo Ammóni sur la côte du Péloponèse, accueille Amarante est ses navigateurs fatigués.

 

 

 

 

L’eau est fraiche et limpide, le cadre superbe.

 

 

Comme nous avons un peu tardé en route, nous décidons d’annuler l’escale de Poros, et après une entrée sans succès dans le port d’Agistrion, bourré de barques de location bourrées de pavillons, de musique de bourrée tyrolienne et de bateliers bourrés, nous partons mouiller au sud de l’île Agistri.

 

 

 

 

 

Le soleil se couche, le vent est encore fort : nous trouvons un mouillage abrité dans une baie calme, juste avant la nuit.

 

Le volontaire désigné, Nemo , se met à l’eau pour porter à terre l’amarre qui retient le navire dans son évitage autour de son ancre.

 

 

 

 

La mission, qui ne lui déplait pas étant remplie, nous passons à un autre remplissage, et partageons le traditionnel ti-punch des Iles, malgré la fatigue qui tire nos traits soucieux.

 

 

 

 

La journée se clôt sur une omelette au figatellu du boucher du Rove.

 

 

 

Au mouillage d’Aigistri le 31 mai 2018

Caposud

 

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