S/Y AMARANTE
27 mai 2018
LIPARI, c’est fini, et dire que c’était la ville de ma dernière salade de poulpes et tartare de crevettes roses….
Aujourd’hui, c’est avant tout LE jour de la fête des mères.
Nous ne pourrons célébrer celles qui nous ont permis de vivre tout cela à terre, car nous sommes partis pour deux nuits (minimum) !
Nous appareillons du quai vers le poste à carburant (la station essence pour les béotiens) à 11 :40, et Amarante est à nouveau heureux de pouvoir repartir à midi pile, comme d’habitude.
Caposud
et ses fidèles acolytes
et
sont des machines d’une précision implacable.

Les dauphins l’ont compris, et viennent nous saluer brièvement. Ils sont 5, 6 à nager dans l’étrave avant de reprendre leur route.
C’est un beau groupe d’une vingtaine d’individus.

Du beau temps, un vent de sud à 15-20 Nœuds, une mer agréable, et tous les membres d’équipage prennent leur pied à hisser haut les voiles et voir Amarante filer cheveux au vents (enfin, plutôt toutes drisses dehors 😊).
Peu après avoir passé le Cap Peloro, nous embouquons le canal de MESSINE.

De grandes histoires d’emboucation (WTF ?) ont été vécues dans le coin nous raconte Caposud, tandis que Nemo fait intervenir Ulysse dans une sombre histoire de Charybde et Scylla… bref, le tableau est là, grandiose, Amarante tel la Méduse prise dans les tourbillons, Caposud, Nemo et Loptimist accrochés à ses drosses, mais l’histoire ne se répétera pas…


Les monstres sont tranquilles, ils ne nous attirent pas par le fond, et nous ne mangeons pas le bouillon.

Mais plutôt et encore de ce délicieux thon, pêché quelques jours auparavant (cf chapitre 4), cette fois-ci agrémenté à la Polynésienne (nous en reparlerons certainement).
Le problème des gros poissons pour cet équipage, c’est qu’on ne peut plus pêcher tant qu’on ne l’a pas fini !
Duo de thon à la polynésienne et saumon mariné à l’aneth et poivre sur lit de salade verte et petits pains garnis à l’houmous maison, un repas rapidement terminé (3 heures).
Nous longeons les côtes de la Sicile, dernière terre avant l’ile Grecque de Zakynthos, prochaine destination, à travers les brumes des larmes de Charybde, Scylla et la Méduse, toutes et tous malheureux de nous voir les quitter si tôt.


L’appel du large…
En mer, le 27/05
Loptimist
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