S/Y AMARANTE
18 et 19 septembre 2017
Lundi 18.
Journée de soleil et de calme plat : Amarante est vautré dans le bleu.
Pour moi, le temps s’écoule en baignade, explo sous-marine, siesta, baignade et siesta.
Malheureusement, le vent se lève du large dans la nuit, et crée un clapot sonore.
L’avantage de la jupe arrière d’Amarante, est qu’il s’appuie dessus en déjaugeant, et lorsque la mer le prend de l’arrière. L’inconvénient, c’est le clapot sous la jupe au port et au mouillage.
Il y a un remède : Boules Quies.
Au port, ça marche, mais au mouillage : pas question ! Il faut pourvoir entendre l’alarme de dérapage du mouillage, ou celle du seuil de vent haut…
Mardi 19.
Aujourd’hui, il faut remonter vers Cagliari : l’équipage de pirates suivant, la Rascasse de Sormiou , et Mérou Céleste
, arrive le 21 au soir, et je veux préparer le bateau.
De plus, du vent est annoncé pour la nuit prochaine.
Adieu belle crique, donc.
Un peu de vent de nord-ouest au passage du cap Spartivento.
Puis il s’établit au nord-ouest à 15 nœuds avec rafales, et je me choisis un coin tranquille sous le vent pour la pause de midi.
C’est probablement mon endroit préféré en Sardaigne. Il n’y a jamais personne, sauf un canot à boudins de temps en temps. Pas cette fois-ci.
J’appareille à la voile dans l’après-midi. Le vento maestrale se renforce.
Et se déchaine en arrivant dans la baie de Cagliari. Merci la prévision météo…
La voilure est très réduite, et Amarante file quand même ses 7 nœuds.
Heureusement, le vent apparent à 60° me permet de garder de la toile : Génois, GV et Artimon. Le bateau est stable et calé au vent. Le pilote ne force pas.
J’aurai droit à 40 nœuds à l’arrivée au chenal de Cagliari, et là, on ne prend plus de photos : on surveille les voiles et le cap, et ce qu’on voit au travers du pare-brise submergé… et le phare tribord de la jetée de l’avant-port…
La manœuvre d’accostage se passe sans problème, l’ormegiattore de la marina, prévenu sur canal 9 est là pour prendre les amarres.
C’est si facile avec un propulseur d’étrave…
Au dodo : on lavera le bateau demain !
Cagliari, content d’être arrivé sans casse, le 19 septembre 2017
Caposud