Du 15 au 17 septembre 2017 – Cagliari – Mouillages Sud

 

 

S/Y AMARANTE

 

Du 15 au 17 septembre Cagliari et mouillages au sud en solo

 

 

Vendredi 15.

 

Après le départ de​​ mes comparses​​ Barrack’​​ ​​ et Espade’​​  ​​​​ le 14, l’emploi du temps a été chargé : grand lavage de draps et linge.​​ 

 

Pour la suite du voyage, la priorité est de réparer le propulseur d’étrave. Les pièces d’AMEL sont arrivées le 16, mais il manquait le boulon de fixation du pignon d’arbre moteur.

AMEL en a envoyé un conforme, mais l’enveloppe est arrivée vide… J’aurai emballé dans du papier bulle, mais bon, ils ne m’ont pas fait payer.

Après discussion avec Laurent, le technicien de Hyères, un boulon inox fait l’affaire, mais serrage au ‘Freinfillet’ fort obligatoire. Ça a fait trois aller et retour chez le shipchandler, 5 km à pied à chaque fois… Ça permet de brûler les excès (d’eau…).

 

 

Samedi 16.

 

Le samedi 16 au matin, remontage, mise en place à bord (heureusement, il y a 5 mètres de fond au ponton de la marina de Portus Karalis, sinon, le temps de​​ reprendre le bout qui permet de manipuler le prop’ de l’intérieur, celui-ci aurait fait un passage dans la vase).​​ 

Tout ça sous le regard interloqué des allemands locataires de bateaux à la semaine, en cours d’avitaillement avant appareillage.

 

L’allemand locataire de bateau, on l’a pratiqué en Grèce, Sicile, Croatie, et Sardaigne. C’est un peu chaque fois le même scenario, commentaires des hommes à voix haute sur les bateaux d’à côté, bruits de capsules de bière à​​ 

10h00 et 15h00, et aussi 18h00, et gros rires, pendant que les Frauen travaillent.

 

Bref einmal, à 15h00, le prop’ est remonté, malgré le clapot dans le port, qui me remplit le compartiment du propulseur, le temps de faire la manip.​​ 

Victoire, il tourne !!!!

Je décide de quitter demain dimanche Portus Karalis, à 100 euros / jour (négociés à la marseillaise : j’aurai dû payer 160).​​ 

 

 

Dimanche 17.

 

J’appareille à 11h00. Direction un mouillage derrière le cap Spartivento.

Les 4 bateaux allemands sont partis à 10h00.​​ Ils partent vers le sud aussi.

Dès la sortie, aidé par le harbour master pour le largage de l’amarre arrière, le vent se lève de nord-ouest à 15 nœuds.

 

 

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Arrivederchi Cagliari, te amo.

 

 

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Pendant ce temps-là, je fais un peu d’italien.

 

 

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Le vent monte à 20​​ nœuds​​ en une heure. J’ai mis à la voile, et avec toute la toile au portant, je file un bon 7 nœuds.

 

Passé le golfe de Cagliari, comme cela arrive ici, le vent passe au nord, ce qui me met vent arrière.

 

 

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Puis il se renverse et se met à l’est à 20 nœuds.​​ 

J’ai vu venir le coup, et après un prudent enroulage, je laisse empanner les bômes, et je rétablis toute la toile. Là, c’est du 8 nœuds.​​ 

 

En une heure, je rattrape le premier​​ bateau allemand qui m’a vu venir, et qui a déroulé la totalité de son génois, mais il a mal géré le changement de vent et son cap.

 

 

 

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Le vent d’est forcit, ce qui augmente ma vitesse, avec un peu d’enroulage de toile.

 

 

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Les trois allemands​​ suivants sont devant au large.

 

 

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A l’arrivée sur Spartivento, la couleur de la mer droit-devant ne laisse aucun doute : nouvelle renverse en vue.​​ 

J’enroule tout, à ne laisser qu’un string de bonne sœur, et quand les 35 nœuds d’ouest se déversent sur l’anse de Chia, Amarante est prêt, toile réduite, pilote calé sur ‘vent’, et je m’arrache à 8.5 nœuds tribord amures vers le cap.

 

 

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Chez les allemands, c’est la déroute : bout au vent au moteur pour assurer dans la renverse, tandis qu’Amarante se gratte​​ le dernier teuton à la voile, avec un bon nœud d’écart.

Ah que ça fait du bien au pavillon national !!!

 

 

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Peu après, virant le cap Spartivento, je me retrouve vent-de-bout, et je passe au moteur pour achever les derniers milles vers la crique ouest de l’île Tuaredda.

 

Je mouille 25 mètres de chaine sur 5 mètres d’eau sous la quille. Fond de sable. La commande à distance du guindeau, réparée à Porto Teulada, fonctionne.​​ 

 

L’ancre prend tout de suite et Amarante se range sagement dans le lit du​​ vent.

 

 

 

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Ça fait du bien quand ça s’arrête, mais quel plaisir en mer !!!

 

Je n’ai pas déjeuné, du coup : trop d’action.​​ 

 

Alors ce sera riz avec une compotée d’aubergines au curcuma (façon créole Réunion-même 😉​​ et fromage de chèvre râpé, plus un vino​​ rosso : un Carignano de Sardegna, du qui cogne à 14.5.

 

 

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Au Mouillage, Ile Tuarredda, le 17 septembre 2017

 

Caposud​​ 

 

 

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