S/Y Amarante
11 septembre 2017
Météo pénible… Le vent a soufflé toute la nuit et son bruit dans la mâture a couvert tous les autres, dont les brâmes provenant de l’intérieur même de la cabine (je n’aurais pourtant jamais cru cela possible).
Au petit matin, au lever (le mien), j’aperçois une forme allongée dans la cabine façon momie….
Je me dis, in petto (bien qu’à jeun) : « Barracuda se la joue tromblon en mode pharaon dans son sarcophage, aujourd’hui. »
Tel 
, je prends sur moi d’intervenir et l’effet produit est tout à fait étonnant :
Le voilà en route en pilotage automatique pour la salle de bains, genre :
dont il ressort tout à fait réveillé…
Le petit déjeuner pris, nous effectuons un aller/retour à Teulada pour acheter du gaz à prix d’or. A rester à quai à boustifailler, ça consomme dur !
Le temps reste toujours aussi mauvais…
La meilleure occupation une fois de plus est la cuisine, et je m’attelle au repas de midi.
Ce sera Avocat/mayo en primo piatto et, si le boucher attitré d’Amarante peut nous le découper : Carapaccio de bœuf/tomate à suivre.
Le festin s’achève sur un sorbet citron/pamplemousse suivi de la traditionnelle sieste sarde.
Déjà dix jours que nous avons quitté le port de l’Estaque….
Il faut commencer à préparer notre retour.
Enregistrement en ligne pour le vol Cagliari/Marseille du 14 septembre.
(On se fait taxer de 9€ au passage pour l’enregistrement…. Ça doit être aussi une spécialité sarde…)
Barracuda et moi-même voyagerons nageoire contre nageoire, tandis que notre Cap-tain attendra quelques jours qu’un nouvel équipage le rejoigne pour ramener Amarante à son port d’attache.
Les préparatifs se poursuivent :
Mise à quai de l’annexe avant pliage et rangements divers à bord
La météo s’annonçant nettement meilleure, c’est demain matin que nous mettrons le cap sur Cagliari, le point de chute de cette virée mémorable.
Marina di Teulada, le 11 septembre 2017
Espadon
