S/Y Amarante

 

8 septembre 2017 – Teulada

 

Buon Giorno à toutes et tous !

 

Après une nuit à quai sans houle ni roulis, mais la tête toujours pleine du concerto pour trompette bouchée en ré et mi majeurs (Compos. Hans Ourdine-Laibass), la journée s’organise autour de deux activités principales : réparation du propulseur d’étrave pour Cap’tain Trudd et location de voiture + ravitaillement pour les maîtres d’équipage.

 

A Espadon la location de voitures, à Barracuda le repérage d’un point de ravitaillement du type supermarché.

 

Pour la location, les choses ont plutôt mal démarré puisqu’au bureau de la Marina à 9 heures, où l’on nous avait promis la veille une voiture, on m’a dit « No possibile ».

 

Difficile de palabrer en italien, mais la pression a dû être efficace car 15’ plus tard, une voiture m’a emmené à Teulada à quelques kilomètres du port pour me déposer dans un garage Fiat louant des voitures.

 

                             

 

 

Quelques dizaines de minutes plus tard, Barracuda et Espadon partent en chasse au Super (Hyper ?) Mercato !

Muni de ses outils de repérage ultrasophistiqués (GPS, drone, etc…) Barbapapa nous emmène droit au but. Munis d’un sac pour les produits frais et surgelés + 3 autres pour produits secs et liquides, nous investissons les lieux.

 

« Il faut ce qu’il faut ! » lance même Garautuba, très en forme…

Résultat : nous repartons avec 2 oignons et 3 tomates sous le bras, le mercato en question étant plutôt une sorte de musée de la boîte de conserves sarde.

 

 

 

 

 

Cela ne nous sape pas le moral pour autant, et dès notre retour à bord, nous puisons dans les réserves du congélo…

CapoTrudd prend les choses en main, et quelques instants plus tard, nous sert une fricassée de gambas/tomates sautées accompagnées de riz safrané digne des plus grandes tables de Sardaigne et d’ailleurs, tout en chantant son air favori…

 

 

 

Tout effort méritant un réconfort, c’est le cœur léger et l’estomac lesté que nous achevons ce bon moment par une sieste sarde…

 

Sur les coups de 15h, un vent fort se lève brutalement avec des rafales de 25 nœuds.

Nous organisons une réunion pour prendre une décision :

Le départ est remis, et l’idée d’une promenade le long de la côte est adoptée et mise en œuvre sans délais.

 

 

                  

 

 

 

 

 

      

 

 

           

 

Heureux et sereins, nous rentrons à bord d’Amarante ou il faut à nouveau passer à des occupations plus « terre à terre ». Vous rappelez-vous la capture de la bonite ?

Et d’abord, qu’est-ce qu’une bonite ?

 

 

 

 

Les gourmets considèrent la bonite, de la famille des Scombridae, comme le meilleur de tous les thonidés. Le terme dérive de l’italien bonito, de bonus en latin, qui signifie « bon ». Dans le Sud-Est de chez nous, on l’appelle Bounitou, Boussicou, ou Palamide ; ce qui compte c’est de sublimer le produit !

On a fait simple, on s’est fait un plan cru :

 

 

 

Mais bon :

 

 

 

La lune nous fait un clin d’œil appuyé et nous, nous rêvons encore de ces beaux paysages traversés et de pêches extraordinaires !….

 

Teulada le 8 septembre 2017

 

Espadon