S/Y Amarante
1er septembre 2017
La nuit fut assez courte.
J’ai pris le quart entre 3h et 6h après m’être couché à minuit et demi. Impossible de trouver le sommeil, ça brafougnait un peu (mistral aux fesses) et même si j’avais mis le dispositif ad hoc sur la bannette rien n’y a fait.
Sans doute le temps de s’acclimater au nouvel écosystème spatio-temporel…
Le quart a été paisible, sur le coup de cinq heures je me suis fait un thé noir et je me suis enfilé deux grosses tartines de pain avec du beurre et du miel.
Lesté de tout cela j’ai fini par trouver le sommeil entre 6h et 10h après mon quart.
Ensuite, je prends une bonne douche façon équilibriste du cirque Pinder entre les vagues de la houle.
Quelques contusions plus tard, me voilà propre.
Je reprends le quart de midi à quinze heures et je nous prépare des tortellinis épinards ricotta au pesto à l’ail frais et au parmesan.
Un régal.
Cher lecteur, quand ça change, ça change, faut pas se laisser démonter…

Nous croisons un porte-conteneurs vers 15h30 et il nous faut manœuvrer pour éviter de se faire couper en deux par le navire sur tribord.

Pour être tout à fait honnête, il nous a vu et a anticipé également un éventuel croisement trop proche en modifiant légèrement sa route.
La mer est nettement plus calme : nous quittons la zone d’influence du mistral vers 16h et le vent revient de travers.

Et un peu plus tard une petite équipe de dauphins vient jouer avec nous et avec la coque du bateau… Tout simplement incroyable…



Nous avons mis une canne à l’eau en espérant prendre un thon mais le Rapala s’est fait bouffer…

Encore une nuit et une demi-journée à passer en mer.
et nous arriverons sur San Pietro. Sur le routeur, ça commence à ‘sentir’ la Sardaigne…



Le 1er septembre 2017 entre L’Estaque et San Pietro.
Barracuda
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