19 aout 2017 – Carénage et galop d’essai

S/Y AMARANTE

 

Navigation du 17/08/2017 au 19/08/2017 – Marseille – baie de La Ciotat

 

Hey c’est moi, Turciopuce  ! Vous vous souvenez de moi, bien sûr ? J’espère bien.

 

Après cette très longue absence (Amarante n’a pas navigué en 2016…), due à une certaine mission de Caposud à La réunion que je ne résumerai pas ici, Capo Sud (faites un effort, je suis sûre que vous vous souvenez de lui) et moi-même sommes de nouveau en vadrouille !

 

Oh, ne vous affolez point, cher lecteur, ce n’était qu’une simple petite virée, car le temps imparti était assez limité : deux jours, tout au plus.

 

Mais ces deux jours, eh peuchère, on en a tarpin profité !

 

Laissez-moi, chers fidèles amis, compagnons de route à distance ou simple passager occasionnel (vous n’êtes pas clandestin, j’espère ? petit voyou 😉), vous conter cette histoire…

 

 

Jeudi 17/08/2017

 

Tout a commencé un magnifique matin de ce mois d’août, alors que le soleil brillait de ses mille rayons, et que la mer miroitait sous un parfait ciel azur…

Nous devions remettre le bateau à l’eau, ce matin-là, vers neuf heures environ…

 

 

 

Mais, vers onze heures, nous étions toujours bredouilles, ou plutôt, broucouilles, comme on dit dans le bouchonnois… Ah, les horaires maritimes ! N’est-ce-pas Capo Sud ?

 

 

 

 

Mais alors que Capo Sud promenait son bateau…

Tout-à-coup…

 

 

 

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

 

          = patte de chat, prise dans  la peinture fraîche 

 

Sur mon bateau ! ‘’ de chat ! s’écria Capo Sud.

 

 : le mot original a été remplacé afin ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes. Il peut être remplacé par un certain mot synonyme de ‘crétin’.

 

Ce fut le seul nuage de demain qui ternit le soleil d’aujourd’hui, n’est-ce-pas, GP ? (GP= Grand Poisson).

Bref, après toutes ces péripéties, le bateau fut mis à l’eau.

 

 

 

 

Et nous partîmes manger, bien décidés à manger un bon poisson grillé.

C’est alors que nous trouvâmes notre bonheur : un magnifique loup d’un kilo, pour deux. Oui, oui on a tout mangé. Nieen (cri réunionnais) !

 

Vers cinq heures, nous avons enfin pu prendre la mer et laisser s’éloigner la côte marseillaise, traçant derrière nous un long sillage d’écume blanche.

Et oui, que voulez-vous, on était au moteur, alors le sillage il est long !

 

 

 

Tiens, un Turciopuce !

 

Nous dépassâmes rapidement le Frioul.

Nous avions tellement attendu cette traversée qu’elle semblait se dérouler (ou plutôt se dénaviguer, au choix) sur avance rapide.

Pas de mal de mer, rien. Juste la sérénité que nous procurait la mer s’étalant sous nos yeux, jusqu’à l’horizon.

 

 

   

 

 

J’aime mes pieds. Surtout mes orteils, et ils me le rendent bien.

Des images de cette traversée proche de la côte…

 

 

     

 

 

 

 

Nous arrivâmes, au bout de deux heures de traversée environ, à la calanque de Morgiou.

 

 

 

 

Sans trop de difficultés, nous avons mouillé à la tombée de la nuit…

Nous avons donc passé la nuit à ce mouillage, non sans avoir dégusté de formidables gnocchi en sachet Lustucru, préparés par notre cher Capo Sud.

 

 

 

 

Quelles belles mines dans cette fantastique lumière, parfaitement adaptée aux photos !

Et cette photo, c’est grâce à notre nouvelle amie :

 

 

 

Et oui cher lecteur, vous reconnaitrez une perche à selfies !

 

Vendredi 18/08/2017

 

 

 

 

Le lendemain, vers 10 heures, alors que je roupillais encore allègrement comme une marmotte de mer, mon cher père à savoir Capo Sud  , vint me réveiller d’une douceur digne d’un loup de mer.

  • Bon Turciop tu te réveilles ? Ça fait une heure que je t’attends pour palmer !
  • Grmblblmmmschmurps… répondis-je, d’une manière très explicite.

 

Dix minutes plus tard, après avoir enfilé mon maillot de bain HUMIDE de la veille (ça sentait bon, dis donc…), nous sommes partis dans l’eau à 18 degrés.

Pour ceux qui se demandent pourquoi la mer était si froide en plein mois d’août, c’est à cause du mistral et de la profondeur de l’eau (25 mètres) : le soleil ne pouvant pas chauffer un tel volume de flotte, celle-ci reste froide.

De plus, l’agitation du monstrueux SCHPLAOUFFF matinal avait fait remonter des eaux d’une température encore inférieure.

 

RETROUVEZ CE PROGRAMME SUR « http://www.professseurturciop.org ».

 

Nous sommes donc allés voir la côte en snorkeling, côte qui malheureusement était morte, rongée par la pollution et désertée de tout être vivant. Enfin, n’oublions pas les oursins…

 

 

 

 

La falaise était accore, c’est-à-dire qu’elle tombait quasiment à la verticale dans l’eau. Sur la partie sous-marine de cette falaise serpentaient des crevasses qui avaient dû accueillir de nombreux êtres vivants.

Là, on n’entendait que le lointain cliquetis des crevettes, ainsi que notre propre respiration, régulière ou un peu moins, pour certains qui ont de l’eau dans le tuba.

 

Je n’ai malheureusement pas pu prendre de photos, la GoPro étanche étant HS.

 

Vers 10h45, nous commencions à avoir froid.

Certainement notre fidèle Capo Sud, écumeur des tropiques, ne devait-il pas être habitué à cela, car, dès ce moment, il traça tel un turbo vers Amarante.

 

Pauvre de moi, paumée derrière ! Que voulez-vous ? Au lieu de suivre ce cher capitaine, j’ai suivi les bulles que ses palmes produisaient.

Un quart d’heure plus tard, nous avons appareillé vers la baie de Cassis.

 

 

 

 

 

 

Une magnifique traversée au cœur des calanques…

 

 

                                          

Un Capo Sud heureux…

 

 

 

Et une arrivée en baie de Cassis… Le bonheur.

 

 

 

 

Des chips nachos datant de septembre 2016 furent consommées…

 

 

 

 

Des bouteilles rangées savamment, telles celles de Raphaël Nadal…

 

 

 

 

Et la boustifaille qui va bien : salade de riz version pirate. Tomates, cornichons, oignons, olives noires, ail, piment…

ET BIEN SUR : SCHPLAOUFFF !

 

Plus tard, nous continuâmes encore plus vers l’est : la baie de La Ciotat nous attendait.

 

 

 

 

 

L’aigle patiente toujours, tel un guetteur…

 

Et là : surprise ! Un appel, et, un quart d’heure plus tard, Folle de Bassan et toute sa famille nous rejoignait avec leur bateau. Amarrage des deux vaisseaux, et retrouvailles inattendues…

La météo se gâtant (du mistral avait été prévu pour cette nuit et demain), nous quittâmes tout le monde et partîmes nous réfugier à Morgiou.

 

 

 

 

Samedi 19/08/2017

 

Mais alors que nous dormions profondément, tout à – c’est le cas de le dire – dérapé.

L’ancre d’Amarante, notre fidèle vaisseau, a donc chassé, nous faisant dériver de cent mètres vers un autre bateau.

Mais « Toujours Prêts » étant notre devise, Capo Sud et moi-même avons rattrapé le coup, et appareillé à 3h15 le matin du 19 août.

 

Nous avons alors longé les îles de la côte provençale sous 30 nœuds de mistral (environ 60 km/h), malgré les risques d’avaries moteur. Si le moteur venait à nous lâcher, nous avions un plan B : filer sous le vent avec les voiles, vers la baie de La Ciotat.

 

Je somnolais vraiment, mais je suis restée sur le pont, vérifiant notre cap lorsque notre cher capitaine allait régler ses instruments de navigation.

 

Nous avons accosté à Corbières vers 6h15, après un saut sur le quai dont je suis particulièrement fière avec mon pyjama estival et ma parka d’hiver.

 

Nous sommes ensuite retournés nous coucher après cette manœuvre. Le voyage était terminé, c’est donc ici que je vous laisse. A plus !

 

19 août 2017

 

Turciopuce, de retour dans son habitat.

 

 

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