
S/Y AMARANTE
21 juillet 2015
Hey ! C’est moi Turciopuce, qui, pour la-je-ne-sais-pas-la-combientième-fois, me pointe.
Eh bien, après quatre jours passés à Cagliari, nous quittons ce bon vieux gros port pour des mouillages – enfin – !


Nous avons tout prévu, et en conséquence, un ‘pimentier’ nous accompagnera.


Nous croisons un petit pêcheur affairé à appâter les oiseaux.
aré, Captain ! Oh, Pardon ! Roi Captain Papa !

Précisons que la couronne est fabriquée uniquement par les Delphinus Turciopuce et en bouts (terme maritime : prononcez bouttes) du bord.
Delphinus Turciopuce: genre de cétacé à specimen unique, mobile, nautiquement présent en Méditerranée dont les nageoires ressemblent à cela :

Nous reprenons notre traversée, et nous passons devant Nora, mais le vent et la houle étant trop forts à cet endroit, nous décidons de changer de coin.

Nora.
Nous ancrerons finalement Amarante dans un petit mouillage tranquille près du Cap Spartivento.

Le soir au coucher du soleil, un sympathique pilote de zodiac et sa fille, Sophie, tous deux bilingues (italien et français), nous invitent à venir le lendemain matin à leur restaurant situé sur la plage.
Samedi 22 juillet
Après un bon sommeil réparateur, la troupe est prête à se lancer à l’assaut du resto.
Petit dèj’ à la french : croissants, chocolat chaud, cafés… puis évidemment, on est sur la plage : baignade !

Youpiiiiiiiiiiiiiiii !
Incidemment, Cap Au Sud retrouve le sauveteur qui l’avait secouru lors de son accident de vive-main.
Ce sont visiblement de grandes retrouvailles.
Nous rentrons sur le bateau, et nous larguons l’ancre, pardon ! Nous levons l’ancre.
Nous retournons vers l’extrémité de la pointe ou se situe le terrain militaire contrôlé, évitons l’anse ou patrouille un bateau gris féroce, et nous nous mouillons finalement (dans tous les sens du terme) dans la crique à côté.

Et quelle crique : je craque !

Petite tour génoise, comme d’hab’.
Dimanche 23 juillet
Nous quittons le mouillage tôt le matin, car une longue traversée s’annonce.

Le vent s’est levé d’ouest, assez fort, et Captain Papa Au Sud décide de ne pas poursuivre vers l’ouest, comme prévu initialement (on avait envisagé de rentrer par la côte ouest).

Sortie de voiles, s’il-vous-plaît.
Nous arriverons un peu plus tard (quand même 6 heures plus tard…) dans un mouillage un peu houleux, mais où nous aurons le plaisir d’admirer la faune sous-marine en masque et tuba.
Lundi 24 juillet
Nous quittons notre petit mouillage aux cailloux.

Et nous attaquons la traversée suivante, encore et toujours (ben quoi, on est sur un bateau!)

La balise de la Secca dei Berni, un peu délabrée, nous salue.
La route est longue, et Amarante avale les milles sur une mer calme.
Nous nous arrêtons au mouillage pour déjeuner :

Une merveille, je vous dis, aurait dit un certain marin.

Avec Capo-Sud, nous avons palmé jusqu’à cette plage où, au lieu de sable, nous trouvons des mini-galets de toutes les couleurs.
C’était magnifique et brûlant pour nos petits pieds fragiles.
Quand nous repartons, nous tombons sur une jolie petite braffougne qui nous dit bonjour.


Nous arriverons dans le port d’Arbatax (eh oui, il le faut) où les employés nous apprennent qu’il faut :
– prendre la douche à terre,
– pareil pour les toilettes
– et transférer le contenu de nos poubelles dans d’autres sacs poubelles bio-dégradables !
Mais qu’allait-on faire dans cette galère ???

Arbatax : ce sera adieu sans regrets !
Lundi 24 juillet.
Turciopuce
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