
S/Y AMARANTE
Le 15 juillet 2015
Je reprends l’histoire là où Profitéole
s’est arrêtée, c’est-à-dire le 15 juillet à midi.
Après avoir fini nos succulentes meringues, nous rentrons à bord.
Une bonne sieste ragaillardit notre équipage et le met d’attaque pour le départ de Carloforte.
Au revoir, petit village aux milles couleurs !


Les « marines » du bord ont accompli leur mission !
Une très longue traversée s’annonce : au moins cinq heures en mer, avec peu de vent mais un fond de houle qui fait rouler et tanguer Amarante.
Juste la bonne dose pour avoir mal au cœur !

Je suis pas bien du tout…
Durant la traversée, l’île de San Antiocho nous offre ses paysages contastés.

Pour stabiliser le bateau et profiter de la brise, Capos’Ud
déroule le génois.

Peu de temps après, entendant des craquements et voyant la voile se plisser sur son rail, il l’enroule à nouveau en catastrophe.
Nous aurons la surprise un peu plus tard, à Cagliari…
Nous passons devant les deux îles dites La Vacca (la vache) et Le Vitello (le Veau).

La Vacca.

Le Vitello.
De loin, le Toro nous salue :

Nous arrivons le soir, marins épuisés par leur Odyssée, dans la petite crique qu’Amarante connait déjà, au pied du Cap Spartivento.
Elle n’est pas très abritée de la houle, et le vent souffle encore à 25 nœuds et fait éviter le bateau sur son ancre.
Le vent se calmant, comme chaque soir, nous pourrons -après nous être baignés- y apprécier un très beau coucher de soleil.


Le 16 juillet 2015
Ce matin, je me suis réveillée encore un peu retournée par la houle de la veille. Nous partons vers onze heures pour Cagliari.
Il y a à peu près la même durée de traversée, environ cinq heures.

Nous doublons le cap Spartivento et son phare.
Puis nous passons devant le site de Nora et ses ruines romaines, en cours d’aménagement,

et sa baie gardée par la tour génoise sous laquelle nous avons déjà mouillé.

Plus tard, le vent se lève à nouveau de sud-est… c’est-à-dire en plein de l’arrière : du coup, la chaleur est étouffante !


Enfin les jetées de Cagliari !
Après la manœuvre d’une efficacité coutumière, nous dira le Captain’, il nous faut mettre le navire en ordre.
Formalités à la Marina, connexion électrique qu’il faut reprendre à trois fois, médecin pour la main de Capos’, et couturiers de voile : des ‘voileurs’ comme je dis.
Le Voileur (Caposud dit ‘Maître Voilier’…) nous démonte le foc en deux temps trois mouvements. La surprise : la ganse textile de point de drisse du génois est déchirée, expliquant ainsi les craquements, et pourquoi la voile était molligasse.
Heureusement, nous réussissons à récupérer la drisse. Sinon, il aurait fallu monter en haut du mât !

Et voilà, on a plus de génois !
Ce soir, nous sortons au restaurant. Voilà pour aujourd’hui, (et hier) : à la prochaine !
Cagliari
Le 16 juillet 2015
Turciopuce
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