13 et 14 juillet 2015 – Punta Nera – Carloforte

 

 

 

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S/Y AMARANTE

 

 

13 juillet 2015

 

Nous quittons notre mouillage en cette fin de journée du 13 juillet après avoir…, en fait rien fait de spécial…les vacances sont aussi faites pour cela, laisser s’écouler le temps sans forcément l’occuper… en italien, farniente…

 

 

 

 

 

Notre traversée sera courte vers l’île San Pietro, environ une demi-heure, et se passera sans encombre. La côte nous offre une jolie structure abandonnée, certainement une ancienne église.

 

La carte de la Sardaigne vous permet de situer l’île de San Pietro, la plus petite à l’ouest.

 

C’est un sport familial que de se retrouver encore et toujours sur la plus petite île. Dans l’océan indien ce sera Rodrigues, dans les Caraïbes, Union Island…la plus petite, je vous dis !

 

 

 

 

 

Pour en revenir à la Sardaigne, l’arrivée au port de Carloforte est digne d’une chasse au plaisancier.

 

Deux Zodiac viennent à notre rencontre à l’extérieur du port et nous incitent, en mode arraisonnement, à les suivre. Nous avions de toute façon réservé dans cette marina.

 

Dire qu’à Calvi ou Porquerolles à la même période, impossible de placer sa quille.

 

Nous entrons dans l’enceinte du port, sous bonne escorte, jusqu’à notre poste à quai au beau milieu des yachts et sous les regards d’un rasta sur le retour, à tribord, et d’un équipage « so british » à bâbord.

 

Il faut de tout pour faire un monde, comme dirait l’autre.

 

 

 

 

Nous dînons en ville dans un restaurant aux plats aussi délicieux que le service, qui se finit en bonheur total avec un semifreddo au chocolat et gianduja. Même Cap au Sud s’est laissé tenter !

Tutto  bene !

 

Le lendemain, 14 juillet, est consacré, vie moderne oblige, au retour aux multimédias. Vous pourrez constater le niveau d’équipement d’Amarante dans ce domaine également.

 

 

 

 

 

 

 

J’ai préféré de mon côté un bon vieux bouquin … il faut dire que, dès lundi, je serai au bureau, le nez sur un écran !

La fin d’après-midi nous apporte la fraîcheur tant attendue et le courage d’aller enfin à la découverte de la partie haute de Carloforte. On y trouve des fortifications érigées le roi Carl Emmanuel III au 18e siècle pour protéger les habitants de l’île contre les invasions de pirates tunisiens.

 

 

 

 

 

 

Cela ne suffira pas à endiguer les « dujonus maritimus » toujours en embuscade…

 

 

Marin, tu cherches encore et toujours la mer…

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons le port par de petites ruelles très étroites qui se finissent régulièrement par des escaliers.

 

 

 

Les petites maisons colorées dans les tons pastel arborent de jolis balcons en fer forgé où l’on retrouve suspendu, comme partout en Italie, le linge de la famille.

 

 

 

Pas de feu d’artifices pour nous en ce jour de fête nationale mais une explosion de saveurs dans un petit restaurant où les tables se retrouvent au milieu de la rue dès 20H00, lorsque la circulation y devient interdite !

La spécialité locale est le thon sous toutes ses formes et j’ai eu la bonne idée de tenter le thon « alla carlofortine » absolument succulent, en sauce, à base de tomates et bien d’autres ingrédients annoncés en italien, langue que je me suis promis d’apprendre ! « si » !

 

Le lendemain matin, nous trouvons l’emplacement du marché en repérant les sacs pleins de provisions des habitants que nous croisons et en suivant la route inverse.

Ça marche!

 

 

 

 

 

il fromaggio…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas résisté aux meringues avec Turciop’  !

 

Nous rentrons à bord les sacs pleins de victuailles, servant peut-être, à notre insu, de boussole à touriste en quête du marché !

Ciao ! (je démarre petit pour l’italien)

 

Carloforte

Le 15 juillet 2015

Profitéole

 

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