
S/Y AMARANTE
9 juillet 2015
Nous voici au port, garant d’une nuit tranquille malgré le vent, et la mer qui lève, là juste dehors de l’autre côté de la digue.
Il souffle durant toute la nuit et tout au long de cette journée.
Qu’à cela ne tienne, nous ne sommes pas que des marins (pardon Captain
), nous louons une voiture et partons à la découverte de la région environnante, en premier lieu la ville de Teulada, sans grand intérêt si ce n’est qu’elle nous procure l’avitaillement nécessaire : gaz, eau, nourriture salée pour Cap au Sud et sucrée pour Turciopuce
et moi-même.
Nous y avons découvert avec gourmandise et nos papilles en alerte que la marque Moulin Blanc (localement Mulino Blanco) est fort bien représentée dans les échoppes locales dans toute sa déclinaison de petits gâteaux, Baiocchi, Canestrini, Chicche et autres petits sablés recouverts de sucre et de vermicelles multicolores…
Peu de restaurants sont ouverts, malgré la saison bien entamée, mais ‘Sebera’ nous accueille pour des grillades dans une salle fraiche.

Bon …vous comprenez pourquoi on se rabat sur la gastronomie !!
10 juillet
Lassés des charmes restreints de notre ville d’accueil, nous décidons le lendemain, de suivre la route touristique de Teulada à Chia (vous vous souvenez de la leçon de phonétique de Turciop’), celle-là même que nous avions suivie en sens inverse, par voie maritime.
Le vent s’est calmé et nous laissons Amarante tranquillement amarré au port.

Allez un petit effort visuel, Amarante est sur la photo.
Depuiss la route en corniche, le panorama défile : je vous laisse admirer.

Porto Di Teulada, notre point de départ.

Tout au long de la route qui serpente entre les collines, des panoramas splendides que nous reconnaissons « vus d’en haut », se succèdent, avec en prime l’odeur de la magnifique végétation méditerranéenne et le cricri des cigales…

Le Capo Di Piscinni et sa tour protégeant une petite crique avec plage de sable.

Pour ceux qui suivent, vous reconnaitrez la fameuse tour génoise du Capo Malfatano, qui fut l’objectif de notre défi pédestre lors de notre séjour au mouillage, quelques jours auparavant.

La baie de Malfatano.
Nous décidons ensuite de poursuivre jusqu’à la plage de Chia que nous avions aperçue depuis le bateau et que le « petit futé » décrit comme « LA » plage à ne pas manquer dans la province de Cagliari, « un paysage de dunes et de forêts de pins bordé par une mer turquoise ».
A vous de juger…

A l’entrée du site, bien organisé, un plan donne une idée de la dimension de la plage, en fait des plages.

Les dunes, protégées …

Bon ok, le Petit Futé dit vrai !!
Une allée de bois qui longe les dunes permet aux promeneurs d’accéder à la plage hors d’eau et hors sable, et d’admirer la nature en la préservant.

Deux promeneurs satisfaits de ne pas avoir de sable dans les sandales.

Un petit air de Camargue…

Avec même des flamants roses.

Et encore des vermicelles multicolores !

Cette longue étendue sableuse, mais c’est le fameux « pays de la soif » de ce cher Capitaine Haddock, dans le Crabe aux Pinces d’Or !
L’oasis n’est pas un mirage, et nous finissons cette promenade sous un parasol, les pieds dans le sable, à étancher notre soif.


Au retour, nous avons enfin pu trouver une panificio (boulangerie) ouverte !
Il faut dire que depuis mon arrivée en Sardaigne, c’était mission impossible, nous arrivions toujours trop tôt ou trop tard !
Ici, tout ferme entre 12h30 et 16h30, et les boulangeries, c’est encore pire !
Le résultat fut à la hauteur de mon attente, un pain et une pizza sortant du four fleurant bon les ingrédients simples et généreux.
Pour finir sur une touche légère, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer l’envers du décor, car un bateau ça s’entretient et les vêtements d’un Captain, ça se repasse…oui même à bord !
Enthousiasme de circonstance à peine dissimulé, mais qu’est-elle allée faire dans cette galère ?

PS : à tous nos lecteurs qui s’inquiètent de l’état de la main de notre Captain et nous vous en remercions… l’infection est jugulée et la plaie se cicatrise lentement mais sûrement, au prix d’un soin quotidien et d’une dose massive de cortisone et d’antibiotiques, ce qui sous-entend également une dose non moins massive d’eau minérale …
Le 10 juillet 2015
Profitéole
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