19 juin 2015 – Cala Portese – Olbia

 

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 Bandera de sos bator Moros

 

 

S/Y AMARANTE

 

19 juin 2015 – En Sardaigne.

 

La Sardaigne, on en aime ses gens, pour leur caractère et leur gentillesse. De l’orgueil, ils en ont, mais point mal placé.

On aime son drapeau, aussi, qui a une signification historique profonde:

La Bandera de sos bator Moros : la bannière des quatre maures

 

Il représente en premier lieu la croix de Saint Georges, rouge sur fond blanc.

Saint Georges (fête le 23 avril) est un martyr du IVe siècle. Il est le saint patron, en France, de la chevalerie et des armuriers, souvent représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire du Bien sur le Mal.

 

Le drapeau blanc à croix rouge remonterait à la victoire de l’armée d’Aragon sur l’occupant maure lors de la bataille d’Alcoraz en 1096.

Le symbole des quatre têtes de Maures en noir portant chacune un tortillon blanc sur leur front rappelle la lutte de l’armée d’Aragon contre les maures. Des chevaliers chrétiens auraient, dit la légende, arboré les têtes de leurs ennemis à leur selle.

 

Mais ici, on est en Italie, c’est donc le pavillon Italien que l’on hisse à bloc sous la flèche du grand-mât tribord.

 

Dans l’étiquette maritime, en effet, on ne hisse jamais un pavillon régional dans la mâture : c’est une insulte à la nation d’accueil ce qui d’expérience, a coûté la tranquillité de son escale à bon nombre de navires.

 

 

Quand nous quittons la Cala Portese dans l’île de Caprera (75 euros de coût d’accès au parc marin pour deux jours entamés, ça fait cher la tranquillité au mouillage), le vent s’est levé de Nord-est, et il est temps de partir : la mer commence à ‘rentrer’.

 

Direction la Costa Smeralda, et Olbia comme prochain port d’escale : nous attendons des pièces détachées pour le bateau.

 

 

 

 

 

 

 

La ‘descente vers le Golfo di Congianus (rien de personnel, cher lecteur, c’est écrit sur la carte) se fait à la voile, entre 7 et 8 nœuds.

 

 

 

 

Au passage, nous admirons les pelouses et les jardins des maisons bâties en bord de mer.

 

Nous relâchons pour déjeuner dans le Golfo di Marinello, mieux nommé.

 

 

 

 

Les couleurs de la mer inspirent le cuisinier dont le génie s’enflamme et produit une de ces entrées qui feront date dans l’histoire culinaire du bord.

 

 

 

 

« Tirouliroulirouli. – Les Français parlent aux Français ! Le pinard est sous la table, je répète, le pinard est sous la table. Tirouliroulirouli. »

 

Heureupus, nous reprenons la route.

 

 

 

 

L’équipage n’ayant pas démérité, une pause quatre heures est décidée vers 17h38.

 

 

 

 

 

Nous laissons sur notre tribord le phénoménal Capo Figari.

 

 

 

 

Et nous embouquons la baie d’Olbia.

 

 

 

 

A l’entrée du chenal d’Olbia, nous saluons le phare de l’Isola Bocca.

 

 

 

Et quelques tours d’ hélice plus tard, amarrons bellement le fier navire au poste C63 de la Marina di Olbia

 

 

 

Le photographe ayant déposé ses accessoires de travail (voir sur la borne ci-dessus), il surprend le Captain, concentré et soucieux de ses responsabilités – et sobre – effectuant un tour de pont de veille et de sécurité avant la nuit.

 

(Aucun amalgame fâcheux ne sera accepté)

 

 

 

 

Tandis que s’éteignent les feux du jour.

 

 

 

 

Olbia, le 19 juin 2015

Cap au Sud

 

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