S/Y AMARANTE
18 juin 2015
Notre navigation se poursuit après ce déjeuner en baie de Piana, et nous passons les Iles Lavezzi.
Cher lecteur, tu pourras apprécier comme le coin peut parfois être hostile et ce qu’il te réserve si tu n’es pas sans cesse vigilant, ce sont des fonds curieux :
Mais ce n’est pas à Capo Sud qu’on la lui fait, et comme il vous le montre ci-dessous, ces rochers à fleur d’eau sont billevesées et balivernes pour le Capt’ain.
Et nous voilà arrivés à La Madalena, dans le port de Cala Gavetta, amarrés au poste 27, cul à quai, amarres ajustées pour une nuit paisible.
Ça commence à sentir furieusement la Sardaigne.
La ville de La Maddalena : une place de style génois.
Un endroit idéal où nous avons pu admirer le coucher du soleil au milieu de la cité… Notez le calvaire au sommet de la colline, magnifique !
Nous avons la chance de passer la soirée à côté d’un bateau allemand dont les navigateurs tout aussi allemands sont clairement de bons musiciens (1) extraordinaire concert privé de jazz sur le port de La Maddalena by night…
([1]) Attention, l’inverse n’est pas forcément vrai, théorème de Leibniz (1646-1716)
Lever tard (euh, comme tous les matins là en fait), et départ pour un mouillage dans la réserve de l’archipel de la Maddalena. Direction sud de l’Isola Rossa.
Tu te fais racketter le droit de naviguer, de mouiller, de respirer et de vivre mais la réserve naturelle est bien conservée et les visiteurs respectueux de l’environnement.
Sans doute le prix de la conservation du patrimoine naturel de l’île.
Les oiseaux n’ont même pas peur lorsque nous jetons l’ancre au sud de l’île dans une jolie crique.
Après un déjeuner encore somptueux préparé par Capo Sud, voyez un peu…
Entrée : guacamole sur son lit de nachos
Petit loup grillé 800 grammes par personne, achetés au pêcheur sur sa barque.
Après le déjeuner, nous changeons de mouillage : direction la cala Portese.
Un peu de braffougne pour se rappeler que nous sommes bien en Méditerranée : on se prend quand même 30 nœuds dans le nez… mais c’est un vent thermique qui ne va pas résister au coucher du soleil et à notre mouillage parfait à l’abri.
Ancre crochée, Capo Sud pique une tête pour renouveler son taux d’humidité saline avant le pastis.
Nuit parfaitement calme, température douce, plus de vent en soirée, mais nous avions pourtant bossé l’ancre en prévision, pour éviter les éventuels grincements pendant la nuit (enfin surtout pour moi Barracuda, qui je le rappelle à nos chers lecteurs dort à l’avant du navire…).
En mer, le jour de mon appel personnel du 19 juin 2015.
Barracuda
