S/Y AMARANTE
13 juillet 2014
Nous quittons la sérénité retrouvée de la mare aux cygnes après l’épisode pédalistique de Turciopus, et redescendons la rivière jusqu’à passer le Fort Saint Nicolas.

Nous retrouvons la mer Adriatique et Cap au Sud est ravi de pouvoir à nouveau jouer avec ses voiles, toutes ses voiles … pour poursuivre notre périple cap au nord !


…oui vraiment jouer… vous noterez ce magnifique side-kick acquis après de nombreuses années de karaté, tout cela pour activer le winch de grand-voile !
Comme nous en avons pris l’habitude, nous stoppons dans une… crique pour déjeuner

où Turcio-Puce, se reposant de sa chute, s’adonne au matelotage.
Elle finit, on ne peut pas la tenir éloignée de l’eau bien longtemps, par accompagner Cap au Sud pour un petit tour en annexe, à la rame.

Elle finira la journée, que tout le monde se rassure, à l’eau !

En fin de journée, nous atteindrons la Marina de Jezara sur l’île de Murter, où nous passerons la nuit.

14 juillet
Au matin, un gros orage nous réveille vers 07H00 accompagné d’une pluie diluvienne et de coups de tonnerre.
Il nous faudra malgré tout quitter le quai douillet, la capitainerie ayant réservé notre place pour la nuit suivante.
C’est l’été tout de même : le temps se lève en début d’après-midi laissant place à un soleil radieux !
Nan mais…

La crique au doux nom de Potkucina, sur l’île de Kakan, nous réserve son meilleur accueil sur coffre… me permettant d’acquérir de nouvelles cordes (oups…bouts) à mon arc nautique.
Uvala Potcukcina, c’est çà :


et nous offre un somptueux coucher de soleil suivi d’un magnifique lever de lune.
15 juillet
Au matin suivant, la pluie est de retour, ce qui n’empêche pas le bain matinal de qui vous savez.

Il sourit en plus !!
Nous appareillons vers 16H00 pour rejoindre le port de Rogoznica où nous passerons la nuit dans un mouillage de fond de baie, très tranquille.
![]()
![]()

Au matin, tout le monde sur le pont, Cap au sud nous entraîne dans un footing le long de la baie qui se poursuit dans la colline où Turcio-Puce et moi-même commençons à peiner…
De retour à bord, nous appareillons.
Cap au sud relève l’ancre depuis le cokpit jusqu’au niveau de l’eau puis je prends le relais, comme d’habitude, pour achever la remontée à l’aide d’un bouton poussoir qui s’actionne au pied.
Ce fameux bouton reste coincé en position relevage ce qui a pour effet de bloquer l’ancre dans son davier (jamais entendu ce mot avant de l’écrire, j’aurais dit « truc ») alors que le moteur de relevage continue dans un bruit qui vous indique que quelque chose ne tourne pas rond !
Cap au secours en mode « Flash l’éclair » fonce couper le disjoncteur du guindeau et tout s’arrête !
Il s’occupera de tout remettre en ordre lors de la traversée qui nous conduira vers l’île de Solta.
Un homme bricoleur à la maison c’est très pratique mais sur un bateau, dès que vous avez mis le pied à bord, c’est carré-ment indispensable !!
Ile de Solta, le 15 juillet 2014
Profit’éole
![]()