S/Y AMARANTE

 

9 juillet 2014

 

Nous appareillons de Split, le 09 juillet en fin de matinée, accompagnés du « doux » bruit du propulseur d’étrave en état de fonctionnement. Après le passage obligé au poste à gasoil, nous voilà en route… enfin en mer, il faut que je mette mes repères de terrienne (très terrienne) entre parenthèses !

Avant toutes choses, nous souhaitons un joyeux anniversaire à notre Folle de Bassan  !

 

Uvala Solinska :

 

Notre première halte sera un mouillage de rêve. J’ai bien écrit çà ??

Il faut savoir que je suis très sensible à « la houle qui rentre » comme dit Cap au Sud  , très présente lors de mes derniers voyages.

Ici, rien de tel, juste un subtil bercement des vagues… propice au farniente… je parle pour moi !

 

Mes deux poissons, eux, sont déjà à l’eau, sous l’eau, à sauter… dans l’eau, avec palmes puis sans, avec masques puis sans…  tout l’après-midi…

 

 

 

 

 

 

Voici quelques sauts dont seule Turcio-Puce  a le secret…

 

 

 

Et hop ! Depuis l’annexe…

 

 

 

 

 

Ça baigne pour elle !

 

 

Il faut quitter, à regret, cet endroit pour … en découvrir d’autres, dixit Cap toujours ailleurs qui a déjà une bonne expérience de la Croatie et de ses criques ! Il faut dire qu’elles sont innombrables, criquantes, je veux dire craquantes, il est toujours possible d’en trouver une abritée, non surpeuplée et avec une eau limpide en prime !

 

Dvrenik Veli :

 

Nous atteignons dans la soirée le charmant petit port de Dvrenik Veli où je m’initie à l’amarrage sans pendille, mode ancre à l’avant et amarres à quai… ça marche…

Aussitôt fait, Turcio-Puce et moi sautons à terre, pour une fois… et nous empruntons le sentier qui conduit à l’église…

 

 

 

…que nous trouvons fermée. 

 

Deux bonnes âmes, occupées à verrouiller la porte latérale, nous laisseront entrer avec un sourire ra..Dieu et nous observerons durant notre moment de recueillement avec une douce bienveillance.

 

Le barrage de la langue est un vrai handicap dans ce pays mais il est des regards à faire s’écrouler la tour de Babel !

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du retour, en digne fille de son cuisinier de père, Turcio-Puce cueille quelques brins de romarin pour agrémenter, si besoin en était, la cuisine de Cap au sud, cuisine déjà appréciée des différents équipiers et enviée des lecteurs !

Nous rentrons à bord, repues des odeurs familières de la végétation méditerranéenne… et de deux énormes croissants croates.

 

Petit resto ce soir avec vue imprenable sur… Amarante, prononcé ici Amaranté.

 

 

 

Nous nous régalerons de Loup, nommé localement Brancin, et de « Goff » dont même le serveur francophone n’a pas su nous donner la traduction. (Il s’agirait de la Sériole ??)

 

Le lendemain au réveil, la pluie est de la partie… Cap au sud  nous propose Cap au soleil…YES !

 

 

 

       

 

 

Dvrenik Veli…sous la pluie, le 10 juillet 2014

 

Profit’éole

(qui vous rassure, on trouve du chocolat en Croatie !)