S/Y AMARANTE

 

 

4 Juin 2016

 

Pour commencer, voici ce que l’on pouvait voir depuis la ‘Gopro’ * ^TM de Sellefiche, tel que relaté dans l’épisode précédent.

 

 

 

Joli, non ?

 

Bon, il a fallu s’y mettre à trois pour amener la caméra en haut du grand mât : Sail Fitch  au cartahu de hissage, Too old to get there   au caipirinha, et Kapo Zud  à la barre.

Mais le résultat en vaut la peine.

 

Ce matin, donc, nous émergeons de notre nuit portuaire maddalenienne vers 8h30, heure à laquelle, grâce à ce bon vieux Self Itch, les croissants sont prêts.

 

Moi-même, narrateur du jour, Cap au Sud  , Capitaine en titre, me rend à la capitainerie et au bureau du parc national pour sacrifier aux obligations règlementaires.

 

‘Oh le tout gai à c’t’heure’, Capitaine en second, gréé commando, se rend à l’épicerie du coin pour avitailler en citron vert caipirinhable, mozzarella fraiche et dorade frétillante.

 

‘C’est le fish’, Capitaine en second également, assure la permanence à bord.

Dans l’élan d’une manœuvre d’appareillage fluide et exempte d’échanges verbaux inutiles, Amarante franchit les jetées de La Maddalena à 13h00.

Cap vers l’île de Caprera.

 

 

 

 

La route est semée de balises de hauts fonds, espars et marques de dangers divers, dont Amarante se joue avec adresse et élégance.

 

 

 

 

La balise sophistiquée de l’Isola To Roma nous salue au passage.

 

 

 

Après une ‘déboulée’ à 8,5 nœuds au largue, le mouillage sur la côte est de Caprera est atteint à 14h30.

 

Une crique de pirates, la Cala Brigantino, juste assez grande pour Amarante, nous accueille pour un déjeuner tardif et la baignade.

La roche est proche

 

 

 

 

Et l’hésitation palpable

 

 

 

 

Mais l’ancre ayant fait sa souille, la sérénité revient.

 

 

 

 

 

 

 

 

A 18h40, nous appareillons à nouveau pour rejoindre le Golfo Saline, lieu choisi pour passer la nuit (regarde la carte).

 

 

Sail, ayant fort opportunément mis à l’eau une canne appâtée au chinchard attrapé par erreur la veille, nous pêche une soupe de poissons de roche.

 

 

 

 

Tandis qu’Ol, fait un carnage parmi la population des mouches.

 

 

 

 

Nous décidons presque d’un commun accord, de ne consommer que les poissons, en soupe, justement (moins d’une heure entre la pêche et la casserole),

 

 

 

 

suivis des dorades grillées, accompagnées d’un riz pilaf moelleux, le tout soutenu par un champagne gouleyant.

 

Cette décision eut pour conséquence de nous amener à une fin de soirée paisible et sereine.

 

 

 

 

Au mouillage à Golfo Saline le 04.06.2014

 

Capo Sud