21 septembre 2013 – Elbe – Porto San Stefano

 

 

 

S/Y AMARANTE

 

 

21 septembre 2013

 

 

 

Une nouvelle journée commence sur l’ile d’Elbe, empreinte de la présence de Napoléon.

 

 

 

Nous allons faire quelques courses du côté du côté du mercato, pas très loin de nos libations de la veille.

 

Et comme vous pourrez le constater par vous-mêmes, nous sommes devenus tellement célèbres dans toute la zone méditerranéenne que les commerçants n’ont pas d’autre choix que d’utiliser nos noms de navigateurs comme outil marketing de dernière génération…

 

 

 

 

Nous y sommes allés à trois.

Pour porter les courses, mes acolytes que je ne nommerai pas (mais vous voyez de qui je veux parler, hein ?) voulaient se servir de moi comme baudet… Vous vous rendez compte ? Pfff…

 

Au fond, l’odeur du quai n’est pas désagréable et le Capt’ain se promenant par là, dans un réflexe de survie alimentaire, a trouvé un pêcheur en quête de thons qui démêlait sa corde. Il rentrait au port et lui a finalement vendu un triptyque halieutique d’anthologie au cul de son bateau.

 

Et en rentrant, nous croisons le bateau de l’oncle de notre voisin pêcheur, celui qui a réussi dans l’import-export. Enorme, voyant, immanquable, objectif atteint.

 

 

 

 

Revenus à bord, nous appareillons.

Nous devions initialement aller sur l’ile de Giglio mais finalement comme nous devons déposer Espadon du côté de Fumicino lundi dès potron-minet, nous préférons nous diriger raisonnablement vers Porto San Stefano.

 

 

 

 

Il fait beau, et le vent faible nous fait mettre au moteur.

 

 

 

 

 

En mer, un échange amical autour d’une tasse de café a lieu, comme bien souvent.

 

 

   

 

Virée calme, peu de vent, pas de mer formée. Tout cela est propice à un excellent déjeuner en mer.

 

Qui commence par la préparation des poissons par le Capt’ain.

 

 

 

 

 

Que la tripe piscicole rend euphorique…

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis Capt’ain Trudd vérifia que rien ne se pointait à l’horizon pour passer le déjeuner tranquille et qu’aucun pirate ne pendait au bord. Il prit pour cela la position du marin veilleur, dite de la « chaise d’aisance » (vieux terme de marine en bois). 

 

 

 

 

 

Peu après, Espadon prend le quart et adopte une attitude de veille attentive : il lit son bouquin, coincé dans le livre de bord, en pensant que Trudd, coincé aux fourneaux ne le voit pas…

 

 

 

 

Heureusement que je joue mon rôle de lanceur d’alerte ! Finalement, on passe à table juste avant que le tribunal maritime ne soit saisi !

 

 

 

 

 

S’ensuit une fin de navigation sans histoire. Je vous laisse juge.

 

 

 

 

 

Et une arrivée d’anthologie d’Amarante à Porto San Stefano.

 

 

 

 

Par une manœuvre rapide, précise et silencieuse, précédée d’un travail de communication essentiel.

 

 

 

 

Barracuda: Euh, cher Spadoche, tu penses que le nœud est bien souqué ? (Question télépathique).

Espadon, concentré : Groumph ! (Réponse sans appel).

 

 

A très bientôt pour de nouvelles aventures ! Ciao !

 

Porto San Stefano, le 21 septembre 2013

 

 

Barracuda

 

 

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