S/Y AMARANTE
20 septembre 2013 – Portoferraiao dell’Isola d’Elba


Nous appareillons du calme mouillage du fond de la baie de Portoferraio et, après avoir franchi l’impressionnante tour de garde du port, nous sommes accueillis par l’ormeggiatore de service, professionnel et efficace.

Rien de tel que ce type d’accueil pour vous pousser à réussir la manœuvre d’accostage.
L’Equipage, les Bro’s Pros Espadon
et Barracuda
, savent où mettre les mains, et sans un mot, en fluidité, assurent la mise cul à quai d’Amarante.
Au poste T06, juste à côté des Gardes Côtes, nous dormirons tranquilles, de plus, les militaires ne dorment ni ne boivent à bord.

Ayant peu dormi, la matinée s’écoule à un rythme gastéropodique, mais l’apéro, l’andouillette-purée-compotée d’oignons et l’après rot (nom commun de la Grappa) nous lancent vaillants dans les ruelles de la cité.
Il est partout à Portoferraio, il a fait de l’Ile d’Elbe un modèle de cité : Napoléon.
Les références sont nombreuses : noms de rues, musées, couleurs ‘empire’, et affiches du bicentenaire de son règne, à l’occasion duquel la demeure qui l’a abrité de 1814 à 1815, avant les cent jours, est en cours de restauration.

Le ‘Municipio’

La montée vers le fort Stella, et la maison de l’Empereur, la villa dei Mulini.

L’autre citadelle, le fort Falcone,

Le phare du Forte Stella,


et la villa dei Mulini, que nous visitons.

Aigles Impériales

« Qu’avez-vous fait de cette France que je vous avais laissée si brillante ? » dit le général Bonaparte, de retour de ses campagnes, le 9 novembre 1799 à Paul Barras.

Le 9 novembre 1799, ou 18 Brumaire – An VIII, Bonaparte réussit son coup d’état et deviendra Premier Consul au milieu du bazar politique des assemblées et des courants politico-financiers, déjà.
Mais trêve de nostalgies historiques, nous rejoignons le port par la scala des Medici.



Portoferraio, le vendredi 20 septembre 2013
Trudd dit Cap au Sud
