S/Y AMARANTE
15 septembre 2013
Je reprends la plume avec grand plaisir après plus d’un an d’absence. Mes nageoires en frétillaient d’avance…
Après notre arrivée nocturne à Porquerolles, repos bien mérité le matin et remise en condition.
Espadon
s’est lancé dans la cuisine et nous a concocté une belle salade de tomate basilic à l’huile d’olive de Sardaigne.

Je suis allé ensuite chasser le bœuf sur l’ile avec un certain succès.

300g de barbaque chacun pour commencer sur de bonnes bases. Le t(h)on est donné.
Nous larguons les amarres vers 14h30 avec une météo un peu capricieuse, ce qui nous vaudra une petite frayeur sur le départ, le vent nous rabattant sur les bateaux amarrés sur le port. Mais nous nous en sortons finalement bien.
En route pour l’ile de Capraïa.
La mer est agitée, vent de force 7. Ça braffougne un peu comme dirait Cap’ au Sud. Le vent nous prenant par la hanche bâbord, on établit la grand-voile seule, arisée.

Nous doublons le cap des Mèdes de Porquerolles, et le vent forcit. Amarante file ses 8 nœuds sous son bout de toile.

Puis la mer se fait franchement agitée et la houle se forme un peu plus ce qui rend la navigation virile.
Nous approchons de golfe de Saint Tropez, et ça se voit…

Mais c’est bien Amarante le plus beau, et l’un des rares voiliers en mer…

Pendant que le soleil descend sur les Iles d’Hyères…

Finalement, la mer restant agitée, le vent fort, et un bel orage nous arrivant dessus en début de nuit, le Cap’tain décide fort justement de nous dérouter vers Porto Maurizo sur la côte italienne.
L’avantage est de rester à l’abri de la côte au vent, en attendant une amélioration. On passe le gréement au génois seul, avec deux tours d’enrouleur.

Dès que nous passons le massif de l’Esterel, et le Cap Gros, qui marque la baie de Juan les Pins, le vent et la mer se calment, et avec le calme vient la baisse de tension, qui fait apprécier à sa juste mesure le coucher de soleil.

Ciao !
En mer vers Porto Maurizio, le 15 septembre 2013
Barracuda
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