S/Y AMARANTE

 

25 juin 2012

 

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Le captain n’a pas laissé mollir. En deux coups les gros, la Rascasse et moi on a dû faire les plumards et qu’ça saute !  Larguer les amarres et rentrer les pare-bat’s. Sûrement une vieille méthode de vieux loup de mer pour nous éviter de nous poser trop de questions…

 

Parce que des questions tu t’en poses forcément quand t’es une Rascasse, certes de Sormiou, mais des villes, et  un Mérou, Oh combien céleste, et que tu pars pour une virée qui consiste pas à juste faire des ronds dans l’eau.

 

 

 

 

On a dû quitter notre cher abri derrière Kerkyra pour affronter la vraie mer.

 

Celle qu’à plus de bords.

 

   

 

 

Apprentissage : y a pas deux méthodes, t’en as qu’une : tu vas en chi.r mon gars, les quarts, la vaisselle, la cuisine ; les vacances quoi !

 

Et le fait est, on a appris.

La brafougne pour la première nuit.

35 nœuds de vent et ton cul qui veut pas rester sur la banquette de cockpit avec ces p…….s de vagues croisées. Pareil dans la banette. C’était bien la peine de border les draps…

Mais quand le matin, on voit le soleil monter, etc, etc..

 

Ouf le beau est revenu et les nouveaux ont assuré. Personne n’a bromégé (vomit quoi, dégueulé…)

 

On a même vu des dauphins mais bon, y sont pas vraiment sur la photo. Ça saute, ça plonge ces bêtes-là. T’sais jamais ou faut viser.

 

Du coup tu t’occupes comme tu peux :

 

Tu montes la tente (le taud), histoire de faire de l’ombre et tu fais un jus que t’espères être du gout du Captain.

 

Y sourit là sur la photo, c’est bon signe.

 

 

 

 

Et comme il est content, il arrête le bateau au beau milieu et saute à l’eau…

Comme si on avait du temps à perdre (700 miles et des broques).

C’est loin ? Tais-toi et voiles.

 

Bon ! Ça doit être une coutume locale. Mais attention on lâche pas le bateau et même on s’y accroche.

 

Vise la photo dessous l’air de rien…Et devine ou est le dauphin, je t’en ai mis un petit morceau.

 

           

 

 

Bref de fil (à voile) en aiguille (à tricoter car on a que ça à foutre), on s’habitue à la dure vie du bord et à ces corvées.

 

 

 

 

Le captain assure à la cambuse et puis t’avise pas non plus à pas aimer, faut pas déc…. Tu bouffes tout et racle la gamelle.

C’est bon hein ? OUI Captain !!!

Jour nuit, jour nuit.

La seconde n’a pas été meilleure que la première. C’était du vent debout et du tape cul dans la couchette. C’est là que j’ai découvert qu’on pouvait aussi léviter en mer.

 

Et puis magie des magies, le lever de soleil est toujours spectaculaWXZire. Beau oui!

 

 

 

 

C’est le début du détroit de Messine et là, c’est la Rascasse de Sormiou qui régale….

 

En mer le 25 juin 2012

 

Mérou Céleste