02 mai 2011 – Majorque – Marseille_2

 

S/Y Amarante

 

Jeudi 2mai 2011 – retour de Majorque.

 

Afficionadas y Afficionados de los Compañones de Amarante y de mi corrazon !

Yé souis très émou !..

En effet, le hasard veut que le sort me désigne pour rédiger l’histoire de notre dernière journée en mer pour cette virée cuvée 2011.

 

Comme l’a raconté juste avant moi notre cher barde Akuhda  , celui qui joue sa petite musique envoûtante, (les nuits de pleine lune comme les nuits sans…), nous nous sommes relayés au quart toutes les 3 heures, comme d’habitude.

La nuit dernière, mon tour, c’était de 0h00 à 3h00, et le sien juste avant.

L’avantage de ces horaires décalés, c’est que notre barde abhorré dort à la barre (à bâbord) pendant que je suis à tribord à dormir.

Il faut un vrai don pour l’exercice du quart ; beaucoup après s’y être essayés, se sont retrouvés la mine piteuse, ou dégoûtés.

0 à 3h est un des quarts difficiles (avec celui de 3 à 6).

Voilà pour le petit coup de brosse auto-lustrante…                                                                             

La météo depuis le départ hier vers 11h n’est pas extraordinaire, nuages et vent d’est, plutôt frais, établi entre 12 et 20 nœuds suivant les heures.

La houle s’en mêlant, nous avançons en permanence avec une gîte de 15 à 20°.

 

Le petit déjeuner s’est étalé sur une plage de 9h00 à midi, selon le propriétaire du quart nocturne considéré.

Sur le coup de 12h, on a sorti foc, génois et voile d’artimon au vent, et le bateau filait un bon 7 à 8 nœuds ; c’est là qu’on sent le mieux sa puissance et son équilibre.

Par contre, la gîte s’en est trouvée plus accentuée, et ça devenait difficile de circuler à bord.

Mais l’heure du repas de mi-journée est bien vite arrivée avec pour commencer une exploration du congélateur :

Ce sera carpaccio de saumon pour le Cap’tain, et de bœuf pour ses seconds.

(Ayant déjà fait des magrets de canard la veille, on n’allait pas recommencer avec un caneton à la russe, pourtant réclamé avec insistance par Bar à Goudda  .)

Y en a marre du canard !…

Là, pour le carpaccio de bœuf, on a fourré du jambon dans des entrecôtes, fait mariner quelques instants, et servi à l’assiette.

 

 

Le repas s’achève par la traditionnelle vaisselle.

Exercice délicat, mais tous les marins savent que les plus belles vaisselles se font avec des belles gîtes à bord.

 

 

 

 

Pendant ce temps, il ne faut pas oublier de surveiller la route.

 

 

Comme le vent est stabilisé, on met de la toile en plus.

 

 

C’est très beau !…

 

 

16h45’

La côte ne devrait plus être très loin.

 

19h15’

L’île du Planier est là, la côte est maintenant en vue.

 

 

 

L’arrivée est planifiée de main de maître !

La météo annonce un gros coup de tabac dès la nuit prochaine sur le Golfe du Lion, et nous, nous arrivons comme des fleurs, (rappelez-vous l’hibiscus, mes bro’s…) à l’Estaque dans moins de 30’, et ce, après juste 35 heures de navigation….

 

Rien que pour cette parfaite maîtrise du temps (dans ses deux sens…timing et météo) et de la distance, bref, pour cette approche fine en 3D, notre traversée de Cala d’Oro (Majorque) à Marseille restera une grande du genre.

Bravo Cap’tain Troude !

Mes Bro’s, vous avez encore été grands pour moi, soyez-en remerciés !…

 

 

 

 

l’Estaque le 2 mai 2011

Espadon

 

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