S/Y AMARANTE
A quai à Castellamare le 31.05.2010.
Au matin le vent qui a soufflé dans la nuit de NW à 20, puis 30 nds, se calme. Le soleil de Sicile est en fin présent.
Au programme : location de voiture et visite de PALERME.
L’Espadon s’occupe de la voiture, et loue une trapanelle dans un tel état qu’à peine arrivé au quai, il repart l’échanger au rastaquere loueur, somme toute brillant commercial.
A 13h30, entrée dans l’enfer urbain : sens uniques à contre sens, artères pénétrantes in-traversables, priorités à droite ou à gauche, selon l’humeur, coups de klaxon furieux quand on s’arrête aux feux rouges,
Marché aux voleurs brocanteurs
Parking en triple file, piétons à valises croisant des chariots de primeurs : on dirait le Sud… mais c’est plutôt bien.
Rues optimisées pour l’usage privé
Il y a quand même de belles et bonnes choses, à commencer par la courtoisie générale, l’architecture du centre historique, et des rues qui à l’heure de la sieste, tiennent la route, si je puis dire.
La porta nova
La Piazza Pretoria
Les Italiens l’appellent la Piazza Vergogna pour la nudité ostentatoires de statues.
Un temps pour la réflexion
Et la Cathédrale.
La Catidrali di Palermu est une église catholique romaine du XIIe siècle, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption. Son style arabo-normand provient de sa transformation en mosquée au IXe siècle par les Arabes. En février 1061, Robert Guiscard et son frère Roger débarquèrent en Sicile et entreprirent la reconquête de l'île. Roger tua dans une bataille le caïd de Syracuse, Palerme et Catane, Muhammad Ibn Ibrâhim Ath-Thumna en 1062 et devint comte de Sicile.
L’homme a les pieds dans la boue et le regard tourné vers le ciel. Fixé dans la gravité terrestre, son épine équilibrée entre la porte des hommes et celle des dieux.
Le seul chemin qui vaille la peine est le chemin intérieur.
Tout cela surveillé par les Paffiosi
Méfi, tu bouges, je te vois, et ça me plais pas.
De retour vivant à Castellammare di Golfo
Captain Troude