S/Y Aquila Maris
Du 9 au 12 mai 2007 – Sardaigne (2).
9 mai
15h15. Tout largué. Appareillé d’Alghero.
Nous transitons par le quai à gas-oil où nous faisons un complément de gas-oil, ainsi que le plein d’essence pour le groupe électrogène.
Notre objectif est de faire escale à Bonifacio, d’y purger le gas-oil, de le filtrer, et de refaire le plein avant d’appareiller vers Martigues.

18h00. Dans le sud du Cap Caccia à 0,28’.

En sortant de la baie d’Alghero, nous prenons une houle croisée d’ouest. Sans vent pour appuyer le bateau sur ses voiles, c’est assez inconfortable quand nous mettons cap au nord.
10 mai
08h24. Dans le sud du Cap Feno à 1,3’.
Nous sommes devant Bonifacio. Le temps a été pourri pendant toute la traversée, et nous sommes heureux d’arriver, sans panne moteur qui plus est.

08h45. Amarré à Bonifacio.

Nous partons à terre nous dégourdir les jambes.

11 mai
Nous appareillons ce soir, alors aujourd’hui, nous vaquons…





Ce gabian (goëland en provençal) sait des choses que nous ne savons pas….
20h20. Tout largué. Appareillé.
Nous passons la pointe de la Madonetta, en sortie de la baie de Bonifacio.

22h30. Panne moteur.
Nous avons de nouveau un problème d’alimentation de gas-oil. Je finis par découvrir qu’un bouchon de matière fibreuse se trouve coincé dans le tube d’aspiration, de la caisse à gas-oil. Au ralenti, le bouchon reste en bas du tube, et le gas-oil passe, et en pleine charge, celui-ci monte dans le tube et vient colmater l’entrée du filtre primaire.
00h10. Alimentation nettoyée. Moteur en marche.
A ce stade, je ne prends pas le risque d’une traversée de nuit avec un risque de nouvelle panne : nous rentrons à Bonifacio.
02h10. Amarré à Bonifacio.
12 mai
Nous écumons les shipchandlers pour trouver assez de bidons pour vidanger la caisse à gas-oil, de manière à en nettoyer le fond et vérifier le bas du tube d’aspiration.
Nous achetons 15 bidons de 20 litres, vidons la caisse à la pompe à main, ouvrons la trappe de visite et nettoyons le fond.
Puis le gas-oil est réintégré au travers d’un filtre fin.
Le bateau pue le gas-oil, nous aussi.
Le voyage s’arrête là pour l’équipe. Nous n’avons plus le temps de rentrer en bateau. Nous prenons l’avion demain à Figari.
Je reviendrai chercher le bateau plus tard : il est en sécurité ici.
Bonifacio, le 12 mai 2007
Caposud
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