S/Y Aquila Maris
Du 30 mai au 6 juin 2004
30 mai
Avec Espadon
et Barracuda
, nous repartons cette année vers Saint Raphaël le long de la côte varoise.
A 16h08, avitaillement fait, nous appareillons de Martigues/Ferrières, direction Porquerolles sans escale.

Un passage obligé à la sortie du canal, avec ma société de stockage.

Et le fort Saint Antoine qui garde l’entrée du canal de Caronte

Le temps est plutôt maussade en route et le vent calme. Nous naviguons au moteur seul.

Nous accostons à 03h40 à la digue du large de Porquerolles. Tout le reste de la nuit, des bateaux rentrent au port à grands coups de gueulantes typiques de ces amateurs qui se croient seuls au monde.
Un coup de vent est annoncé pour le sur lendemain, et au petit matin, le port est plein.
31 mai
Aujourd’hui, nous profitons de l’escale.


1er juin
La météo du port confirme l’arrivée d’un coup de Mistral de force 7.
Notre programme étant d’aller vers l’est, et Aquila Maris étant excellent au portant, nous décidons d’appareiller. La skippeuse du bateau allemand qui à couple sur Tribord tente de nous en dissuader.
Donc nous appareillons après avoir fait le plein de Gas-Oil, et le ton est donné très vite au sortir du port : le vent est à 25 nœuds dès le passage des Mèdes.

En fait, avant un coup de vent portant, il y a une opportunité de naviguer en amont du flux d’air, certes fort, mais avec une mer peu formée, gage de bonne allure.
Sinon, comme j’ai pu l’expérimenter pendant plusieurs années où je ne connaissais pas mon bateau, on attend l’accalmie, quelquefois 5 ou six jours, et quand on sort, il n’y a plus de vent, et une mer formée : insupportable…


Nous filons rapidement vers le cap Bénat et nous mouillons 30 mètres de chaîne dans l’anse du Pradet, à l’abri du Mistral.


Et montons une expédition à terre.

A 17h00, le vent est monté à 35 nœuds, et des rafales arrivent du sommet de la montagne en secouant la baie. Nous décidons d’appareiller et de passer la nuit à Cavalaire, à deux heures de route sous le vent.

Le vent, justement, monte à 42 nœuds et nous pousse à 7 nœuds, sous foc n°2 et un ris dans la Grand-voile, vers le cap Cavalaire que nous franchissons à 18h40.
A 19h00, nous sommes à quai.

2 juin
Appareillage de glandouille à 11h00.
Le vent s’est calmé. Nous partons pour le Cap Taillat et la baie de Briande.

Les acolytes Espadon
et Barracuda
établissent le grand génois.


Le vent restant orienté à l’ouest, nous mouillons vers 14h00 en baie de Bon Porté, sur un plan d’eau calme.

Baignade, plongée, balade à terre, pêche sont au menu.


Nous mangeons ce soir le produit de notre pêche : quelques bonites..

Et nous plongeons dans la nuit calme du mouillage de la baie de Briande, que nous avons rejointe en fin de soirée.

3 juin
Nous appareillons à 08h00 de Cavalaire dont nous ne garderons pas un souvenir inoubliable.
La traversé est tranquille, au moteur : le massif de l’Esterel dévente la zone.

A l’arrivée, à midi, on nous place dans le port devant la promenade et les restaurants de bord de quai. A cette saison, c’est supportable.
Il est justement temps d’en profiter…

Nous faisons un tour en ville. Saint Raphaël est ma ville de naissance, et il y a bien longtemps que je n’y suis revenu.


Le soir tombe. Nous nettoyons le bateau.

Et mettons en œuvre les éléments propices à une bonne soirée.

4 juin
Départ à 10h00 pour le retour vers Marseille, avec escale à l’île de Port-Cros.

A 15h00, nous sommes amarrés sur coffre dans la baie de Port-Cros.
Je vais à terre pour les formalités.

Le mouillage est plutôt chargé pour un début de mois de juin.

5 juin
Ce matin, nous allons marcher à terre.
L’île est superbe, préservée,


Surprenante.


De retour à bord, le temps d’un apérotif, nous passons à table où Espadon officie.

Appareillage à 14h00 de Jurassic-Cros pour Les Embiez.
Nous passons le Cap Sicié à 18h15.
Sicié, c’est le cap du changement de vents, de courants, de géographie, de marque de Pastis, tout, quoi. Il vaut toujours mieux le passer au large.

Arrivés aux Embiez, il y a tout : un poste à quai sympa, il fait beau (ouest de Sicié), on est bien accueillis, il y a du citron vert à bord et un restaurant de grillades sympa à terre.



6 juin
Nous appareillons à 09h00 et filons d’une traite au moteur vers Martigues

où nous amarrons Aquila Maris à 16h10.
Caposud
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