S/Y Aquila Maris
Année 2001
Grâce à l’intervention d’un ami proche, j’obtiens une place à quai pour Aquila Maris au port de Ferrières à Martigues, à 10 minutes de mon travail.

Facile donc de passer de temps en temps vérifier l’amarrage et le niveau d’eau dans la cale…
Quel changement ! La ville est belle, le bassin abrité, commerces et avitaillement à proximité !
Il reste cependant encore un long chenal pour se retrouver dans le golfe de Fos, mais on y rentre du bon côté : tout près du cap Couronne.
21 Aout
J’invite deux clients allemands à naviguer une journée : aidé de mon ami et adjoint « Sécurité » Serge, qui deviendra Mérou Céleste dans nos navigations futures, je les emmène au Frioul manger une grillade de supions à l’aïoli arrosée de quelques bouteilles d’un petit bandol rosé. Parfait pour sceller les relations à vie.
En débarquant, un de mes clients heurte le mât de pavillon et le casse : Ach ! Inzident Diplomatik ! Il est défait…
Ça se finira par une bière au bistrot sur le port de Ferrières…
27 aout – 13 septembre
Cette année, j’ai des congés.
Nous partons, Profitéole et moi en Corse par Porquerolles, une classique pour les Marseillais .

Porquerolles, on va y rester un moment, parce que le Mistral se lève, et je veux pas de navigation « musclée » pour une première traversée ensemble…


Le vent ne nous laissera pas de répit pendant trois jours. Le temps se passe entre balades, restaurant et plage. Un peu de cuisine à bord quand même.

Enfin le vent tombe et nous appareillons vers le cap des Mèdes, puis en route vers Calvi.

La traversée est tranquille.
Aquila Maris doit être barré en manuel en permanence : nous n’avons pas encore de pilote automatique. Nous nous relayons.


Une traversée en 20 heures, classique, nous amène à Calvi, ou nous restons deux jours pour visiter la ville, et visiter la Balagne.


La partie « sauvage », ce sera la Scandola et Girolata.

Les paysages sont splendides.

Nous franchissons le détroit entre l’île Gargalu et la côte.

Et nous nous calons dans une crique solitaire à l’entrée du golfe de Girolata. Ce sera notre nid pour deux jours.

Heureusement que le courant de vent est resté au nord, car par vent de Sud-Ouest, fréquent ici, le mouillage aurait été intenable.
Le temps va changer, et nous décidons d’appareiller avant une nouvelle levée de Mistral.

Je fais la plus grosse partie de la veille du milieu de nuit, et Profitéole reprend la barre au petit matin pour me permettre d’aller dormir.

En milieu de journée, nous amarrons Aquila Maris à son poste à Martigues.

Caposud
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